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Bénin : Voilà comment Bertin Koovi a fini par comprendre le dualisme partisan UP et BR

Avant d’annoncer sa flamme pour le Bloc républicain ce jeudi 19 août 2021, Bertin Koovi a, dans un audio, expliqué qu’il a fini par comprendre la réforme du système partisan. Il reconnait qu’au départ, il était contre cette réforme. Mais, à l’expérience et à l’analyse, il s’est rendu compte que c’est le président Patrice Talon (initiateur de la réforme) qui a totalement raison. Il estime que « la démocratie n’est pas un produit d’exportation ».    

Dans son audio, l’ancien exilé Bertin Koovi explique qu’un « parti politique doit être un creuset où la vie politique s’apprend, se pratique ». Et, un brassage doit se faire dans ce creuset-là. A l’en croire, un parti politique doit être la maison de l’unité nationale. Or, auparavant, chaque ethnie avait son parti politique. « C’était de la pagaille », estime le désormais ancien président de l’Alliance Iroko. Pour lui, un tel système ne pouvait qu’engendrer « la misère et la pauvreté démocratique et économique par la suite ». Bertin Koovi a aussi compris pourquoi en réalité, le président Patrice Talon a initié deux partis politiques qu’il a toujours traités de « frères siamois ». Il n’a pas changé d’avis. Mais, il s’est rendu compte qu’il y a une analyse, une raison profonde à l’avènement des partis Union progressiste (UP) et Bloc républicain (BR).

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Une opposition des idées

Il pense qu’un pays aussi pauvre comme le Bénin doit avoir son propre modèle politique. Car, «la démocratie n’est pas un produit d’exportation ». Koovi estime que le Bénin et les pays africains ne peuvent pas copier la démocratie française, la démocratie anglaise, la démocratie américaine qui du reste ne se ressemblent même pas. Il fait savoir que « ceux qui nous parlent de démocratie-là, on réussit à adapter cette démocratie à leur sociologie, leur histoire, leur psychologie et à l’équivalence mentale de leur peuple ». Et donc, les africains doivent faire pareil. C’est ce que le président Patrice Talon a compris. Bertin Koovi explique que les pays comme les nôtres « n’ont pas besoin d’une opposition entre les filles et fils du pays pour des raisons politiques mais, ont besoin d’une opposition des idées des filles et fils du pays autour des questions de développement ». Ce qui fait que « nous devons nous opposer tous, quelque soit le parti dans lequel nous sommes, à la misère, à la pauvreté, au non emploi, au chômage, au sous-développement etc… ».

Adversité entre personnes

Mais, selon lui, les fils et filles du Bénin doivent « rester unis dans l’intérêt supérieur de la nation pour les questions qui concernent la quiétude nationale, l’unité nationale, la paix sociale ». Or, le système partisan français que « nous avons hérité que nous singions, que nous copions est vu par nos populations comme une adversité entre personnes ». Ce qui, selon Koovi, peut-être même source de guerre. Il pense que la politique ne doit pas souffrir de la passion des populations. Et c’est pour régler cette question de passion que le président Patrice Talon a initié ces deux partis politiques. Il justifie l’existence de ces deux formations politiques par le fait que les débats sur les voies et moyens pour aller au développement doivent se faire dans chaque parti politique et les idées proposées par chaque parti doivent se confronter devant le président. Et, « c’est au président de choisir le parti qui a l’idée la plus brillante ».

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