Révélé au monde avec la pandémie du coronavirus, le professeur Didier Raoult a été et continue d’être à l’origine de nombreuses polémiques concernant ses essais cliniques sur le Covid-19. Bien qu’il ait été controversé par ses pairs, Emmanuel Macron estime qu’il faut lui rendre hommage, bien qu’il pense que le professeur aurait contribué au faible taux de vaccination à certains endroits. « Didier Raoult a parfois une parole médiatique qui a conduit à des réactions et surréactions et qui peut-être a pu créer ces phénomènes », a répondu Macron à la question de savoir si le professeur, qui a officiellement pris sa retraite mercredi 1er septembre, en ait pour quelque chose dans les faibles taux de vaccination enregistrés à certains endroits.
Toutefois, le locataire de l’Elysée n’a pas voulu rentrer dans ces débats préférant reconnaitre l’apport du professeur sur le plan scientifique. « Moi je ne rentre pas dans ces débats, il faut qu’on continue à avoir de grands scientifiques, qu’ils participent à la construction de la science », a affirmé le président précisant cependant que « les controverses scientifiques n’ont pas vocation à devenir des controverses médiatiques quand on vit une pandémie en temps réel ».
« Il faut se rendre au consensus scientifique »
Pour Emmanuel Macron, il faut rendre justice au professeur. « Il faut rendre justice à Didier Raoult qui est un grand scientifique ». Par ailleurs, le président de la République française a regretté que « collectivement » ils aient pendant des mois « eu un mauvais usage du débat scientifique en faisant un débat médiatique ». « Sur ces sujets il faut se rendre au consensus scientifique et des autorités de santé », a déclaré le président précisant que les consensus c’est que le vaccin, qui l’objet de protestation chaque week-end en France, « est efficace », « sûr », et « de très loin le principal moyen de vaincre ce virus ».




Avant d’être sur de quelque chose, il faut d’abor l’avoir essayer. Ce qui n’est pas le cas des vaccins sur le marche’. Il n’y a pas encore de données fiables sur leurs efficacites.
La science, ce n’est pas la politique. On ne s’arrange pas pour créer un « consensus » scientifique. Ce faisant, on ne fait plus de la science. La science admet la contradiction et ce n’est pas quelque chose avec lequel tout le monde est à l’aise.