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Bénin: 35 milliards injectés dans un projet pour sédentariser les troupeaux de ruminants

Éleveur peulh du Nigéria (photo : AFP PHOTO / LUIS TATO)

C’est un secret de polichinelle. « L’élevage extensif basé essentiellement sur l’exploitation des ressources naturelles ne répond plus efficacement aux problèmes d’alimentation et d’abreuvement » des animaux. Le président de l’Association Nationale des Organisations Professionnelles d’Eleveurs de Ruminants du Bénin (ANOPER) l’a reconnu hier jeudi lors du lancement du projet ProSeR à Gogounou dans le département de l’Alibori. Inutile de rappeler également les « problèmes de plus en plus alarmants liés au déplacement du bétail au Bénin ». Plusieurs conflits entre éleveurs et agriculteurs ont fait un certain nombre de morts et de blessés au cours de ces derniers mois dans le Nord-Bénin.

Pour une « profonde transformation des systèmes d’élevage »

Le ProSeR qui est l’acronyme de Projet de sédentarisation des troupeaux de ruminants du Bénin, vise donc à réduire les conflits liés à la transhumance et à sécuriser les espaces pastoraux. Il a aussi pour but de contribuer à l’amélioration de la productivité du bétail. «  C’est une profonde transformation des systèmes d’élevage en vue d’une meilleure gestion des ressources pastorales » a déclaré la coordonnatrice du projet Roukayath Chabi Toko. Le ProSeR est financé par le Bénin et la BOAD pour un coût global de 35 milliards de FCFA.

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57.000 ha au profit des exploitations d’élevage

Il va s’étaler sur 5 ans. Cinq années au cours de laquelle plusieurs actions seront menées notamment la libération et la sécurisation de 57.000 ha au profit des exploitations d’élevage, le renforcement des aires de pâturages attenants à 126 campements, la construction sur 1000 ha à Dougolaye à Gogounou d’un campement pastoral pilote pour installer 98 ménages d’éleveurs sédentaires, la promotion de la production fourragère et la valorisation des sous-produits agricoles et agro-indutriels entre autres. Dr Adamou Mama SAMBO, le haut-commissaire à la sédentarisation  des éleveurs n’a pas caché sa satisfaction. Il s’est surtout réjoui pour les éleveurs parce que sont lui, ils sont les premières victimes des conséquences de la transhumance.

2 réponses

  1. Avatar de Beau projet
    Beau projet

    Très beau projet. Une autre dimension de la prévention de l’extrémisme violent.

  2. Avatar de Aziz
    Aziz

    Moi..je ne crois..pas aux annonces..de 666

    En tant.que peulh…moi Aziz..tu me cherches…je te rentre dans le lard

    Un point..c est tout

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