Le variant omicron provoque des cas moins graves selon un ministre sud-africain

Le variant Omicron du coronavirus, qui est actuellement au cœur de toute les attentions, provoque des cas plus bénins pour ceux qui ont été vaccinés contre le Covid-19. Cependant, ceux qui évitent de se faire vacciner pourraient se retrouver hospitalisés, a averti vendredi le ministre sud-africain de la Santé, Joe Phaahla. Lors d’un message en direct sur le portail du ministère sud-africain de la Santé, il a noté que l’infection provoquait principalement des cas bénins, en particulier pour les vaccinés, tout en notifiant que les hospitalisations sont principalement observées chez les non vaccinés.

Le ministre a déclaré que l’Afrique du Sud était au seuil de la cinquième vague de pandémie. « Cette augmentation de l’infection est très abrupte, beaucoup plus abrupte [que] toute autre augmentation des trois vagues précédentes ». Selon le ministre, la province du Gauteng reste l’épicentre de l’épidémie de la nouvelle souche de coronavirus Omicron, mais l’infection s’est également propagée à d’autres parties du pays.

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Plus transmissible

Le ministre a souligné que le nouveau variant est « plus transmissible » et a ajouté que « nous avons la possibilité de nous faire vacciner ce qui offre une protection majeure contre les maladies graves ». Dans une interview accordée à BBCDr Angélique Coetzee, présidente de l’Association des médecins sud-africains avait déjà fait la même remarque parlant des personnes non vaccinées. Elle avait indiqué également que les personnes infectées par le nouveau variant en Afrique du Sud, pour le moment, n’ont pas développé une forme grave de la maladie.

Les muscles endoloris, une fatigue extrême…

Elle a précisé que les patients, qui sont en majorité jeunes, « se plaignent surtout d’avoir les muscles endoloris et de fatigue, une fatigue extrême. On le voit au sein de la jeune génération, pas chez les personnes âgées ». Désormais désignée Omicron par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le variant a été détecté et annoncé par l’Institut national sud-africain des maladies transmissibles (NICD) le 25 novembre à partir d’échantillons prélevés dans un laboratoire du 14 au 16 novembre.

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