Au Bénin, le chef d’Etat-major général des Forces armées Patrick Jean-Baptiste Aho, a lancé un concours de recrutement militaire. La période de dépôt des dossiers de candidature était prévue pour prendre fin le vendredi 14 janvier 2022, mais elle a été prorogée jusqu’au vendredi 31 janvier. Ce qui a bien entendu donné lieu à des théories sur un désintérêt des jeunes pour le treillis à cause des attaques djihadistes dans la partie septentrionale du pays.
Face à la presse en fin de semaine dernière, le porte-parole du gouvernement Wilfried Léandre Houngbédji a laissé entendre qu’il était tout à fait possible que cette menace djihadiste décourage certains jeunes candidats au treillis. « C’est possible, c’est même plausible. Mais ça ne peut pas être une raison pour encourager ceux qui se désintéresseraient d’un engagement aussi patriotique, aussi nécessaire que celui de servir la cause républicaine par le métier des armes » a fait savoir le secrétaire général adjoint du gouvernement.
« Vous voulez du boulot ? Vous aimez le métier des armes ? … »
Pour lui, il ne faut pas que les jeunes prêts à s’engager, cèdent aux sirènes de ce qui se dit sur les réseaux sociaux. « Vous voulez du boulot ? Vous aimez le métier des armes ? L’Etat offre la possibilité de vous engager. Et si on est patriote, on ne se pose même pas de question ; au contraire, c’est en pareille circonstance que les patriotes devraient davantage s’engager » croit savoir Léandre Houngbédji.
La prorogation de la date butoir n’a rien à voir avec les attaques djihadistes
Il a tout de même tenu à préciser que la prorogation de la date butoir du concours militaire n’a rien à voir avec les attaques djihadistes au Nord-Bénin. A l’en croire, selon les informations recueillies auprès du ministère de la défense, « des gens auraient du mal à rassembler les pièces sur l’instant (dans certaines zones) . Et c’est pour ça qu’en analysant stratégiquement, ils ont décidé de proroger ».
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