Au Bénin, le chef de l’Etat Patrice Talon a annoncé la revalorisation des salaires des fonctionnaires de l’Etat pour cette année 2022. Les syndicats sont naturellement contents. « C’est une bonne nouvelle » estime Noël Chadaré, secrétaire général de la Confédération des organisations syndicales indépendantes (Cosi-Bénin).L’enseignant aurait tout de même souhaité que cette annonce intervienne dans des conditions plus favorables. « Le timing choisi n’est pas bon » a déclaré Noël Chadaré. Il évoque notamment la hausse des prix des denrées de première nécessité.
« Il y a flambée des prix »
« Les conséquences de cette annonce, c’est qu’il y a flambée des prix » a ajouté le leader syndical qui espère que le gouvernement ne jettera pas des miettes aux travailleurs. « Je souhaite vivement que les gouvernants actuels aillent au-delà des 25% du président Yayi Boni »‘ a déclaré le syndicaliste. Il faut dire que la Cosi-Bénin s’attend à ce que le Smig passe de « 40.000 Fcfa à 60.000 Fcfa ». C’est le moins qu’on puisse faire actuellement en raison de la cherté des denrées alimentaires et des loyers selon la Confédération syndicale.
Mettre en place un cadre formel de discussion autour des augmentations des salaires
Il espère que le gouvernement prendra langue rapidement avec les partenaires sociaux dans le cadre de cette revalorisation des salaires. Les syndicats comptent d’ailleurs proposer au gouvernement de « prendre une loi ou un décret pour mettre en place un cadre formel ou tous les deux ou trois ans ce cadre se réunit pour voir s’il est opportun d’augmenter les salaires à la lumière des marchés ».
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