Ce mercredi, les autorités russes ont déclaré que si les attaques sur le territoire russe se poursuivaient, les forces armées bombarderaient Kiev, endroit d’où les décisions sont prises. Une annonce qui intervient quelques jours après des attaques successives menées sur le territoire russe par les ukrainiens. Pour l’heure les autorités ukrainiennes, y compris le président Zelensky n’ont pas réagi à cet avertissement.
« Nous voyons des tentatives de sabotage et de frappes des forces ukrainiennes sur des cibles sur le territoire de la Fédération de Russie… Si de tels événements se poursuivent, des frappes seront menées par l’armée russe sur des centres de prise de décision, y compris à Kiev, ce que l’armée russe s’est retenue de faire jusqu’à présent », a déclaré Igor Konachenkov, le porte-parole du ministère russe de la Défense.
Pour rappel, au début du mois, la Russie avait estimé que les attaques sur son sol pouvaient compromettre les négociations. « Il est clair qu’on ne peut pas considérer cela comme quelque chose qui va créer les conditions appropriées pour la poursuite des négociations » a estimé Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe, après la destruction le 1er avril d’un dépôt dans la région de Belgorod, frontalière de l’Ukraine.
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