L’université d’Abomey-Calavi (UAC) a accueilli, ce vendredi 20 mai 2022, une délégation gouvernementale. La descente s’inscrit dans le cadre de la tournée d’explication sur la cherté de la vie qui a entraîné la flambée des prix des denrées de grande consommation. Lors de la visite de cette délégation gouvernementale sur le campus d’Abomey-Calavi, le Directeur général du budget du Bénin, Rodrigue Tchaou a profité de l’occasion qui est lui est offerte pour mettre fin à la confusion qui règne autour de l’application des 1,25 de l’indice de traitement des agents de l’Etat.
Dans l’une de ses déclarations rapportées par Radio Bénin et diffusées ce dimanche 22 mai 2022, le Directeur Général du budget a déclaré que «si les enseignants du Supérieur et les magistrats n’en avaient pas bénéficié, c’est parce que leur corps avait déjà obtenu le décrochage». Selon Rodrigue Tchaou, «le décret de 2011 qui a institué le coefficient de 1,25 sur l’indice de traitement des agents de l’Etat a bien exclu les enseignants, le personnel- enseignant des universités nationales du Bénin » mais «également les Magistrats ».
Le Directeur général du budget a fait savoir que « ces deux corps ont disposé dès 2010 de leur statut particulier». En ce qui concerne particulièrement le cas précis des enseignants des Universités nationales du Bénin, il a affirmé que «l’administration précédente leur a accordé des coefficients allant de 1,50 à 3 contrairement aux 1,25 qui a été accordé par la suite aux autres fonctionnaires». Il a donc réaffirmé que «les 1,25 qui ont été tantôt cités ne concernent pas du tout les enseignants du Supérieur».