L’affaire relative à la perquisition menée au domicile de l’ex-président américain Donald Trump, en Floride continue de défrayer la chronique. Selon une annonce faite par les médias, le département de la Justice pourrait ne pas être en mesure d’examiner les documents saisis chez le milliardaire républicain. Ce jeudi 15 septembre, une juge fédérale a fait savoir que les documents confisqués étaient confidentiels. La juge fédérale Aileen Cannon a également désigné le juge de district Raymond Dearie afin qu’il examine la possibilité de remettre aux enquêteurs fédéraux les documents.
Le département de la Justice fera appel
« La cour estime qu’accepter les conclusions du gouvernement sur ces questions importantes et controversées sans qu’une tierce partie neutre ne mène un examen plus approfondi serait inapproprié », a martelé la juge fédérale Aileen Cannon. Cette décision ne semble tout de même pas du goût du département de la Justice qui annonce son intention de faire appel. Rappelons que cette perquisition avait fait grand bruit aux États-Unis. Elle a révélé une fois encore les démons de la division qui existent au pays gouverné par Joe Biden. Pour certaines personnes, il s’agit simplement d’un acharnement contre un ancien président américain.
Une perquisition qui suscite beaucoup de réactions
Dans les rangs des partisans de l’ancien patron de la Maison-Blanche, les contestations ne cessent de s’observer. «Voilà le genre de choses qui se produisent dans des pays en guerre civile. La persécution politique doit cesser », a lancé sur le sujet Marjorie Taylor Greene, élue de Géorgie. Les démocrates de leur côté se réjouissent de la situation et font remarquer que nul n’est au-dessus de la loi. C’est le cas de la patronne de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi qui estime sur NBC que même « un ancien président de la république » n’est pas au-dessus de la loi.
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