Introduit à la faveur de la réforme du système partisan dans les pièces constitutives des dossiers de candidatures pour les élections, le quitus fiscal se révèle comme une vraie bête noire pour les candidats. Demandé, il se fait toujours désirer. Et même lorsque le candidat n’a aucune ardoise fiscale, il semble être difficile à obtenir. Le quitus fiscal est de retour. Réputée en 2019 comme la pièce la plus laborieuse sur le parcours du candidat aux élections législatives, le quitus fiscal est une nouvelle fois exigée parmi les pièces à fournir par les candidats.
Les premières informations qui émanent des demandeurs actuels, candidats potentiels pour les législatives de janvier 2023 ravivent les mêmes appréhensions sur cette pièce. Cette pièce est délivrée par le Directeur Général des Impôts lui-même et son obtention n’est pas décentralisée. Ce qui fait que souvent, même lorsque le demandeur a répondu à toutes les exigences de la direction des impôts, la fameuse pièce se fait désirer. A quelques jours de la date de l’ouverture des dépôts de candidature, rien ne semble bouger alors que des centaines de demande sont déjà déposées dans le bureau du DG des impôts. Le parti Nouvelle Force Nationale de Wilfrid Avognon s’en est même offusqué publiquement au cours d’une rencontre avec les leaders sur la préparation des élections législatives. Le parti affirme que, bien qu’ayant satisfait à toutes exigences de la direction des impôts, aucun quitus ne lui a été attribué. La situation est presque identique au sein de plusieurs autres partis qui ont déjà effectué des demandes de quitus fiscaux.
Rappel des faits de 2019
En 2019 déjà, le quitus fiscal a été la pièce la plus difficile à obtenir par les candidats pour les élections législatives. Beaucoup de potentiels candidats avaient renoncé à leurs candidatures juste parce qu’ils n’ont pas pu… Lire la suite dans le journal PDF
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