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Affaire Reckyath Madougou: le choix difficile de Patrice Talon

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La décision du Groupe de Travail sur la Détention Arbitraire des Nations Unies (GTDA) demandant « la libération immédiate et sans condition » de l’ancienne ministre Reckya Madougou ne laisse évidemment pas le président Patrice Talon et son gouvernement indifférents. Plusieurs options leurs sont offertes mais quelques soit celle qui sera prise, le chef de l’Etat laissera des plumes. A moins de deux mois des élections législatives, une pression supplémentaire vient d’être exercée sur le gouvernement béninois après celle des Etats-Unis lui enjoignant d’organiser un scrutin inclusif. Celle-là vient directement des Nations-Unies et ne souffre  d’aucune ambiguïté. 

Par l’avis N° 51/2022 adopté à la session du 29 août au 02 septembre 2022, le Groupe de Travail sur la Détention Arbitraire des Nations Unies (GTDA) de cette institution supranationale transmis au gouvernement,  ordonne « la libération immédiate et sans condition » de Mme Reckya Madougou incarcérée depuis mars 2021 et condamnée à vingt ans de prison pour « complicité d’actes de terrorisme ». Les Nations-Unies exigent également la prise « des mesures urgentes par le gouvernement béninois et la «  réparation sous la forme d’une indemnisation à la charge du gouvernement béninois » enfin, «  l’ouverture par le gouvernement béninois d’une enquête approfondie et indépendante sur les circonstances » de la « privation arbitraire de sa liberté ». Ce n’est pas la première fois que l’Etat béninois est dans le viseur d’une institution supranationale.

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Ces dernières années, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (Cadhp)  a rendu plusieurs arrêts défavorables vis-à-vis du Bénin. Dans un arrêt rendu le 04 décembre 2020, elle  a dénoncé pas moins de neuf violations des droits humains au Bénin et ordonné l’annulation de plusieurs réformes constitutionnelles avant l’élection  présidentielle de 2021. Dans un autre arrêt du 17 avril 2020, la même Cour avait estimé que l’Etat béninois avait violé le droit de l’ex-magnat de la volaille Sébastien Ajavon à être « jugé par une juridiction compétente » et  a « violé le principe non bis in idem » selon lequel nul ne peut être poursuivi et puni deux fois pour les mêmes fautes et a fixé à 36 milliards de francs Cfa la somme que devrait verser l’Etat béninois à l’intéressé au titre des préjudices subis. Un bras de fer avait opposé cet homme d’affaire exilé aujourd’hui en France dans le cadre de l’affaire dite des 18 kg de cocaïne pour laquelle il a écopé d’une condamnation de 20 de prison ferme. Mais, l’Etat béninois ne donnera aucun écho favorable à ces décisions. Aucune décision ne sera respectée.  Bien au contraire, il va se retirer en avril 2020 du Protocole additionnel permettant une saisine individuelle de la Cour par ses citoyens. Et la Cadhp n’a aucun moyen coercitif à l’encontre des pays signataires. Si celle-ci n’en a pas, les Nations-Unies elles, en ont. Et  ces moyens sont si énormes,  et variés qu’il serait  difficile à supporter pour un « petit » pays comme le Bénin.

Deux options cornéliennes 

La réaction du gouvernement est toujours attendue. Depuis que cette décision a été rendue publique, aucun membre du gouvernement n’a réagi. Le pouvoir prendra acte et se donnera du temps pour donner sa réponse aux Nations-Unies. Que reste-t-il à faire ? Deux options s’offrent au chef de l’Etat. Dans un premier temps, le président Patrice Talon pourrait… Lire la suite dans le journal PDF

15 réponses

  1. Avatar de Dr Doss
    Dr Doss

    Mais le chef de l’état ne peut que accorder ce que le pouvoir lui impose dixit Dr Doss

  2. Avatar de (@_@)
    (@_@)

    A-t-elle été jugée ? Si oui, quelles sont les preuves qui la lient aux munitions de 12 trouvées?

    Les béninois ont le droit de savoir.

    Tout le monde connait les moyens vendu par la société israélienne NSO à beaucoup d’état africains pour l’espionnage des téléphones portables.

    Il n’est donc plus depuis longtemps de secret sur les méthodes utilisées pour localiser/écouter les portables, identifier les propriétaires de cellulaires ayant permis de prendre photos, vidéos et messages téléphoniques.

    Il s’agit maintenant de prendre l’opinion béninoise pour adulte et de l’informer en toute transparence dans le respect de la confidentialité sur les détails techniques utilisés pour la sécurité nationale béninoise.

    L’Afrique en général et le Bénin en particulier crèvent du manque transparence, des rumeurs et de la suspicion.

    \\\\ ///
    (@_@)

    1. Avatar de (@_@)
      (@_@)

      moyens vendus…

      1. Avatar de Aziz le sultan
        Aziz le sultan

        Les beninois..qui sont..privés..de la libre.expression..du libre choix.par le vote..
        Les beninois..privés de droits greve..
        Les beninois..privés…tout simplement de vivre..chez..eux..
        Dis je..@_@….ne revent.plus..

    2. Avatar de Dr Doss
      Dr Doss

      Lisez moi l’autre énergumène un inconsistant être abjecte @@

  3. Avatar de Aziz le sultan
    Aziz le sultan

    Enfin….
    Libérer..aivo..rekia.ajavon..komi..djenontin..c est exactement demander..aux rupturiens..de se suicider…
    La logique..voudrait..qu’ ils ne s executent..point..

  4. Avatar de Vodounon
    Vodounon

    L’ONU et son Groupe de Travail sur la Détention Arbitraire demandent au Bénin de libérer immédiatement et sans conditions Reckya Madougou.
    Bon! Je ne vois pas en quoi c’est utile de nous rabâcher les oreilles sur ce que l’ONU n’aurait pas su faire ou aurait pu faire dans le passé.
    Leur déclaration a eu le mérite de mettre le pouvoir béninois dans l’embarras et dans la perplexité face aux conditions de détention de Madame Madougou.

    1. Avatar de Aziz le sultan
      Aziz le sultan

      Vodounon….
      L onu.l oua.cedeao..que sais je…sont nécessaires..mais..peu efficaces..compte tenu..du fait.que les réalités dominent toujours les sentiments.
      Pour le cas.qui nous intéresse..ce pouvoir est connu.pour le non.respect de ses propres lois

      1. Avatar de Aziz le sultan
        Aziz le sultan

        Le balafre de perere..djogbe.Quenum..sont.des ingénieurs..en tur pitudes..montages.des violations.des lois.
        Tenez.la dgi..a violé la loi.de façon flagrante..sur le quitus fiscal.
        La suite

        1. Avatar de Aziz le sultan
          Aziz le sultan

          Ainsi..donc..
          A supposé.que le pouvoir.illégitime..ne libere pas rekia…que risque..il.. ???
          Le cas ajavon..est là..pour nous dire…ils ne vont..s exécuter…

  5. Avatar de Joeleplombier
    Joeleplombier

    Un borgne intellectuel cet écrivaillon qui se la raconte ne comprenant rien de ce machin Onusien; encore moins de ce prétendu groupe de travail.
    La décision d’une libération relève seulement du pouvoir discrétionnaire du chef de l’Etat .
    Le reste n’est que dissertation.
    Je passais
    Le Plombier universitaire

  6. Avatar de Aziz le sultan
    Aziz le sultan

    L onu..avait elle..pu eviter.l assassinat de lumumba…le genocide rwandaise..la guerre en angola..les derives.de alfa Condé.de ouatara.. ???
    La suite

    1. Avatar de Aziz le sultan
      Aziz le sultan

      Chaque peuple..pris comme une entité..dispose en..son..sein..les solutions à ses problèmes existentiels..
      Ici..nos braves nagots..sont.plus pris au sérieux..que tous les organismes..réunis.
      C est du concret…le rapport de force.direct..qui peuvent..ébranler..le di ctateur

  7. Avatar de Vivelarupture
    Vivelarupture

    Laisses l’aire parler pla pla pla,il n’y aura rien,moi je vous l’assure ,le chien aboie,l’an carave passe.ce que moi j’ai compris depuis dans les relations internationales,c’est le plus fort qui gagne,Reckyath a ses relations et le gouvernement a les siennes, c’est le plus fort qui gagne et jusqu’en 2026,c’est Talon qui aura le dessus.c’est comme ça.le Rwanda envahit la RDC et personne ne bronche,ne vous étonnez pas ,c’est une histoire de rapport de force comme le dit mon aîné AZIZ

  8. Avatar de Tchite'
    Tchite’

    Et pourtant cette onu est présente en rdc depuis des lustres, en Centrafrique avec l’armée française, au Tchad avec Debi père, puis maintenant fils. 2 poids, 2 mesures?

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