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Employabilité des jeunes béninois: l’Ong JADE esquisse les pistes de solutions

La problématique de l’emploi des jeunes diplômés béninois préoccupe les responsables de l’ONG Jeunesse Action Développement (JADE). Au cours de la journée de réflexion tenue ce samedi à Parakou, ils ont cherché les solutions avec une quarantaine de jeunes réunis autour d’eux. Quelle finalité pour les élèves et étudiants après de longues études scolaires et universitaires si elles ne sont pas adaptées aux besoins de la nation comme c’est souvent le cas en Afrique ?  En effet, dans la plupart des pays francophones, la jeunesse, au terme d’un long cursus universitaire se retrouve sans emploi et à la charge parentale.

De ce fait, des inconditionnels du terrain politique en tirent leurs marrons du jeu en faisant  miroiter  à des milliers de jeunes en quête d’emploi, toute forme de  duperie et de manipulation. C’est  à ces réflexions que  se sont essayés, près d’une quarantaine de jeunes membres  de l’Ong (JADE) Jeunesse Action Développement, réunis ce week-end à Parakou, dans le cadre d’une journée de réflexion collective sur l’épineuse question pour les pays africains, surtout francophones, du manque d’adéquation des formations dans les écoles, centres techniques de formation et universités. Pour parvenir à des résultats plus objectifs, les participants à cette rencontre, venus de plusieurs localités de notre pays, ont axé leurs réflexions au centre de multiples ateliers au sein desquels, de nombreux thèmes ont été débattus.

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Les différents développements relatifs entre autres au fait que les changements de programme d’enseignement qui se succèdent dans des pays, ne constituent pas les seules solutions  aux problèmes de l’école, a indiqué un des communicateurs Josué  Gbedjanhoungbo, tout comme un autre qui a dénoncé ce qui apparait à ses yeux comme, « la vente gratuite des talents africains à l’Occident ». Une opération savamment peaufinée dans ces pays, qui consiste à offrir aux jeunes impétrants africains sortis des universités, des traitements alléchants dans plusieurs secteurs de travail. Ce qui les maintient dans ces pays d’asile, pendant que des Etats africains souffrent du manque de cadres et de techniciens qualifiés dans la fabrication des produits finis  de première nécessité ou de grande consommation.  De ce fait, ils sont  souvent condamnés à  importer tous les produits, contrairement aux pays anglophones, dont les tissus industriels  se trouvent beaucoup plus développés. Ce que confirmera d’ailleurs Christian Désiré Houssou, coordonnateur  et initiateur du projet de création de l’Ong  JADE, imbu d’une forte expérience universitaire et séjours dans plusieurs pays européens. De même, plusieurs autres exposés présentés par de jeunes panelistes ont porté sur les solutions  et perspectives  à envisager pour  garantir aux pays francophones d’Afrique, des conditions d’un réel  développement, tout en soulignant les rôles dévolus aussi bien aux familles et aux autorités étatiques ; mais aussi aux femmes, considérées comme vectrices  de développement.  

Au cours des multiples débats très forts animés, les jeunes participants ont cherché à savoir  quel type d’entreprise pourrait aider à soutenir la création d’emplois pour les diplômés en quête d’emploi, et les devoirs, domaines et limites de l’intervention de l’Etat. Mais seulement, ont averti des communicateurs de la trempe  de Murielle Howatannou, pour résoudre des questions  d’emploi des jeunes, l’Etat béninois devrait aller au-delà de la création des industries de transformation comme le Coteb, GDIZ, Sobetex et consorts, Il se doit donc de s’adapter aux possibilités et avantages qu’offre l’ère du développement du  numérique. 

JADE : De la politique à l’éducation

Jadis, parti politique des jeunes pour les jeunes, l’actuel JADE « Jeunesse Action Développement » avait regroupé à sa création, il y a de cela quelques années plus d’un millier d’adhérents. Cette organisation de jeunesse, a fini par se muer en Ong  compte-tenu de certaines difficultés d’existence, notamment, l’emploi, qui demeure ensemble avec le développement économique les chevaux de bataille de cette association. Changement d’acte de naissance ? Toujours est-il que JADE a été à nouveau enregistré en qualité d’Ong depuis le mois d’août dernier. En cela, elle se veut désormais un groupe de jeunes panafricains lucides et aguerris  décidés à justifier un souffle nouveau au modèle de développement en Afrique francophone. Ce groupe qui rassemble des jeunes en provenance de plusieurs régions et département du Bénin a pour coordonnateur, Mr Christian Désiré  Houssou et Josué GbédjanHoun gbo, en est le président exécutif.

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