Au Bénin, un jeune inventeur a mis au point un vélo flottant qu’il a baptisé « Hydrokèkè« . Kèkè veut dire « vélo » en langue Yoruba. Par contre » Hydro » vient du grec selon les dires de James Gnanssounou. Son invention apparaît dans un Bénin où les accidents provoqués par de petits canots exploités pour le transport sur l’eau ne sont pas rares. Il espère avec son hydro kèkè protéger l’environnement et surtout sauver des vies. « Se déplacer sur l’eau est un véritable problème. Les pirogues quand quelque chose arrive, vous n’êtes pas protégé. Ce n’est pas stable…Je veux donner aux gens un moyen de transport qui soit plus stable et qui puisse les aider à se déplacer d’un point à un autre » explique James Gnanssounou en anglais, à la chaîne allemande Deutsche Welle.
L’objectif de cette invention est d’améliorer la sécurité sur les rivières et sur les lacs. Le jeune homme espère que le design qu’il a choisi aidera à faire adopter sa création. Le prototype qu’il présente à la face du monde, n’est que le deuxième. « Nous travaillons actuellement sur le prototype 3 et 4, non seulement pour développer le tourisme mais aussi pour être les premiers acteurs dans ce domaine, avant que d’autres entreprises internationales commencent à venir dans notre pays » explique t-il à la chaîne allemande. Hydrokèkè avance sur l’eau à la manière d’un vélo. Il peut freiner et garder sa position sans dériver. Le modèle est aussi capable de reculer.
Produire 500 unités localement d’ici 2024
James Gnanssounou espère produire 500 unités localement d’ici 2024. Le jeune inventeur est originaire de la commune de Dangbo. Il a pratiqué plusieurs métiers comme la peinture, la cordonnerie et la maçonnerie. L’homme est bien entendu allé à l’école. Il est doctorant en anglais à l’Ecole doctorale pluridisciplinaire d’Abomey Calavi. Le gouvernement doit semble t-il encourager ces genres d’initiatives surtout qu’il mise sur le tourisme dans son programme d’actions. Hydrokèkè peut servir à des balades, des circuits nautiques, l’écotourisme, le divertissement sur l’eau et le cyclisme sur l’eau.
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