Aux Philippines, à l’approche de Pâques, une tradition controversée prend place dans certains villages. Des volontaires se font crucifier pour commémorer la crucifixion de Jésus-Christ selon la religion catholique. Cette pratique unique consiste en des actes de contrition tels que la flagellation et la mise en croix. Bien que cette tradition soit critiquée par l’Église catholique et les autorités sanitaires, elle perdure depuis des décennies et attire encore des milliers de curieux chaque année. Pour les participants, il s’agit d’une occasion de montrer leur dévotion à leur foi et de se connecter spirituellement avec le Christ. Certains considèrent que cette pratique leur a offert une ultime chance de vivre mieux.
Malgré les avertissements des autorités sanitaires sur les risques d’infection, notamment de tétanos, les participants continuent de se faire crucifier. Les critiques considèrent cette pratique comme barbare et inutile, tandis que les partisans la défendent comme une manifestation de leur foi. Quoi qu’il en soit, la tradition de la crucifixion continue de susciter des réactions contrastées aux Philippines à l’approche de Pâques. Il faut rappeler que cette pratique avait été suspendue à cause du covid-19 qui a fait rage ces dernières années.
En dépit des critiques, cette tradition unique au monde perdure aux Philippines, suscitant fascination et répulsion. Les participants et les observateurs s’accordent pour dire qu’il s’agit d’une manifestation extrême de la foi catholique, qui peut être considérée comme barbare et inutile par certains, mais qui reste une tradition profondément ancrée dans la culture et l’histoire de ce pays d’Asie du Sud-Est.
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