Huawei, le géant de la technologie chinoise, a fait face à une pression intense des États-Unis depuis plusieurs années. Les États-Unis ont mené une campagne acharnée, accusant la société de constituer une menace pour la sécurité nationale en raison de ses liens présumés avec le gouvernement chinois. Cette pression s’est traduite par des sanctions sévères, notamment l’interdiction des entreprises américaines de faire affaire avec Huawei et le bannissement de la technologie Huawei dans de nombreux pays occidentaux. Ces actions ont sérieusement affecté la position de Huawei sur le marché mondial, mettant l’entreprise à genoux.
Malgré cette pression, l’Afrique du Sud a récemment confirmé qu’elle continuerait à utiliser l’équipement de Huawei pour ses réseaux, comme l’a déclaré l’ambassadeur du pays auprès du bloc des BRICS. L’Afrique du Sud, comme de nombreux autres pays, se retrouve dans une position délicate. Avec les pressions croissantes des États-Unis pour adopter une position plus ferme à l’égard de la Chine, en raison des conflits sur Taiwan et de la bataille pour la domination dans les technologies de pointe, le pays doit jouer sur deux tableaux entre son allié américain et son allié chinois dans les BRICS.
Selon Anil Sooklal, lors d’une conférence à l’Université de KwaZulu-Natal, l’Afrique du Sud a subi une “pression énorme” de la part des États-Unis pour arrêter d’utiliser le réseau Huawei. Cependant, l’Afrique du Sud, dont la Chine est le plus grand partenaire commercial, a choisi de maintenir ses liens avec Huawei, malgré le fait que la technologie chinoise ait été bannie aux États-Unis et dans une grande partie de l’Europe.
L’Afrique du Sud accueillera un sommet des BRICS, qui comprend également le Brésil, la Russie et l’Inde, du 22 au 24 août. Il est prévu que le bloc fasse une déclaration sur l’élargissement du groupe lors de ce sommet, ce qui pourrait marquer un changement significatif dans l’ordre mondial, a déclaré Sooklal.
Huawei a joué un rôle significatif en Afrique du Sud, offrant des milliers d’opportunités de formation et de transfert de technologie au fil des ans, a souligné Sooklal. Cet engagement continu, couplé à la résistance de l’Afrique du Sud face à la pression des États-Unis, démontre le niveau de confiance que le pays accorde à Huawei, malgré les controverses et les défis auxquels l’entreprise est confrontée.
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