Extinction des dinosaures: on en sait un peu plus

L’extinction des dinosaures est un mystère qui fascine depuis toujours. Récemment, une lumière nouvelle a été jetée sur cette énigme vieille de 66 millions d’années. Il a longtemps été supposé que l’impact dévastateur d’un astéroïde sur notre planète a joué un rôle clé dans la disparition de ces créatures majestueuses. Une étude récente menée par une équipe belge apporte une perspective plus précise sur les conséquences de cet événement cataclysmique.

L’astéroïde en question avait un diamètre impressionnant de 10 kilomètres. Lorsqu’il a percuté la Terre, il a créé le cratère de Chicxulub, mesurant 180 kilomètres de large et 20 kilomètres de profondeur. Cependant, contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce n’était pas uniquement l’impact direct qui a été fatal pour les dinosaures. En effet, c’est la silice, sous forme de fines particules de poussière, qui a été soulevée par cet impact, bloquant la lumière du soleil et plongeant ainsi la Terre dans un hiver prolongé.

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Les chercheurs ont pu étayer cette théorie en identifiant des particules de poussière, issues de cet impact, dans le Dakota du Nord, aux États-Unis. Ces particules, mesurant de 0,8 à 8 micromètres, ont persisté dans l’atmosphère pendant quinze ans, obscurcissant le ciel et provoquant une chute brutale des températures de 15°C à l’échelle mondiale. Un tel refroidissement a eu des conséquences dramatiques pour la vie sur Terre.

Les rayons du soleil bloqués

La densité accrue de ces poussières dans l’atmosphère a également bloqué les rayons du soleil pendant environ deux ans. Sans lumière solaire, les plantes ont été incapables de réaliser la photosynthèse. Cette perturbation a eu un effet en cascade sur la chaîne alimentaire. Les dinosaures herbivores, qui dépendaient massivement des plantes pour leur alimentation, ont commencé à mourir de faim. Les carnivores, à leur tour, ont souffert de la disparition progressive de leurs proies.

Cem Berk Senel, à la tête de cette recherche, souligne l’importance de mieux comprendre les mécanismes exacts de cette destruction post-impact. Selon lui, c’est la première fois que des simulations paléoclimatiques révèlent une suppression de l’activité photosynthétique pendant deux ans et un hiver induit par la poussière persistant pendant 15 à 20 ans.

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Cette étude offre donc une vision renouvelée et approfondie des circonstances qui ont conduit à l’extinction des dinosaures. Elle souligne l’importance de comprendre les effets en chaîne des événements cataclysmiques sur la vie sur Terre, nous rappelant à quel point notre écosystème est fragile et interconnecté.

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