Une récente déclaration de presse émanant d’une startup britannique a secoué le monde de la recherche nucléaire. La société, nommée First Light Fusion, a affirmé avoir établi un nouveau record de pression en utilisant sa technologie nucléaire sur la « Z machine« , un générateur de rayons X pulsés localisé dans les laboratoires Sandia au Nouveau-Mexique, aux États-Unis.
Les origines de cette avancée remontent à 1996, lorsque les premières expériences avec la « Z machine » ont été menées. Cet appareil, conçu pour exposer les matériaux à des conditions extrêmes de température et de pression, est devenu une pierre angulaire de la recherche en fusion nucléaire.
La fusion nucléaire, un processus similaire à celui qui alimente les étoiles, promet une source d’énergie propre et abondante pour l’avenir. First Light Fusion se concentre sur une méthode particulière de fusion par confinement inertiel, connue sous le nom de fusion de projectile. Cette approche consiste à comprimer une cible contenant du combustible de fusion à l’aide d’un projectile se déplaçant à grande vitesse, créant ainsi les températures et pressions nécessaires pour déclencher la fusion.
Ce qui distingue First Light Fusion des autres acteurs du domaine, c’est son approche novatrice. Contrairement aux méthodes traditionnelles qui font largement appel à des lasers ou des aimants complexes et coûteux, la technologie de First Light Fusion repose sur un amplificateur unique. Ce dispositif, selon l’entreprise, permet d’augmenter considérablement la pression générée par l’impact du projectile, facilitant ainsi le processus de fusion.
Le Dr Nick Hawker, fondateur et PDG de First Light Fusion, a exprimé sa satisfaction quant à cette réalisation, soulignant son potentiel à ouvrir de nouvelles voies dans le domaine de l’énergie nucléaire. Cette percée renforce les arguments en faveur de leur technologie et suscite un intérêt croissant dans le secteur.
Les tests menés sur la « Z machine » dans le cadre du programme scientifique fondamental Z de Sandia témoignent de la collaboration entre les universités, l’industrie et les institutions de recherche. Ces efforts conjoints sont essentiels pour faire progresser la compréhension de la fusion nucléaire et accélérer le développement de solutions énergétiques durables.
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