À la veille du démarrage de l’examen du Certificat d’études primaires (Cep) qui sera lancé le lundi 03 juin 2024, le ministre des enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou, a adressé un message à l’endroit des apprenants et des enseignants.
Le ministre des enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou a salué les enseignants et directeurs d’école qui ont fait de cette année scolaire une paisible année. ‹‹ J’ai vu des enseignants et directeurs d’école vaquer convenablement à leurs occupations, assumant le dur labeur de la préparation de classe, supportant les longues nuits sans sommeil pour la correction des devoirs journaliers ››, a-t-il déclaré. Il a aussi félicité les apprenants pour leur discipline, ponctualité et assiduité durant toutes l’année scolaire. ‹‹ Je reconnais leur mérite, eux qui, pour la plupart, ont obéi à la discipline envers les enseignants, à la ponctualité à l’école les jours de classe comme certains jours de repos, à l’assiduité dans l’accomplissement des devoirs en classe, à la maison et ailleurs ››, a-t-il affirmé.
Le ministre a invité les candidats à être sereins et confiants. Il les a rassurés qu’ils ne seront soumis qu’à des consignes qu’ils ont déjà traitées en classe. Il leur a aussi recommandé d’appliquer rigoureusement les consignes et conseils qu’ils ont reçus de leurs enseignants et directeurs. ‹‹ N’oubliez pas votre pièce d’identité et tous les outils de travail nécessaires à l’examen ›› a-t-il ajouté. Pour le compte de cette année scolaire, 256 968 écoliers sont inscrits à l’examen, dont 132 809 garçons et 124 159 filles répartis dans 802 centres de composition. Ce chiffre inclut également 99 candidats à besoins spécifiques qui composeront dans 14 centres dédiés. Par rapport à la session de 2023, le taux d’inscription a augmenté de 6,38 %.




En Russie, par exemple, le gouvernement a pris en main le problème de l’éducation universelle des enfants. L’éducation et les conditions dans lesquelles un enfant grandissait ne relevaient plus de la famille, mais constituaient une affaire d’État. Après tout, c’était un nouveau membre de la société qui était en train d’être formé. Il fallait lui inculquer les bonnes valeurs, il devait être en bonne santé, éduqué et capable de travailler dur pour qu’adviennent des lendemains qui chantent.
Le CEP, un heritage de l’ecole des indigenes leguee par la France coloniale.
Une reforme est indispensable dans l’education nationale en veillant à ce que chaque enfant devienne un membre à part entière de la nouvelle société et apporte des bénéfices à son pays. Afin d’eviter toutes ces deperditions a un jeunes age, l’eleve ne doit etre examine’ que pour l’acces a l’universite. Des concours d’acces aux facultes peuvent etre organises sans en organiser ce fameux BAC qui devient une charge emotionnelle que chaque eleve et chaque famille apprehendent.
Il y a une incroyable perdition des ressources au Bénin dans l’éducation nationale en raison des examens bloquants qui ne valent pas la peine. C’est le cas du CEP et du brevet des collèges notamment. Quand les enfants ne réussissent pas à ces examens d’un autre âge, ils ne peuvent pas passer en classe supérieure. Ce n’est pas rare de voir des élèves qui passent 3 années dans la même classe alors qu’ils ont le niveau pour continuer les études. Les enfants sont démoralisés de même que les familles. C’est insupportable ! En France, les élèves de 3ème passent en seconde, qu’ils aient ou non le brevet. Le bac n’est plus un examen final. C’est à 70% du contrôle continu. En Belgique, l’inscription à la Fac ou dans des écoles sup n’a rien à voir avec le bac.
Il est temps de jeter cet système datant de l’époque coloniale! Je ne vois pas en quoi la maîtrise des équations différentielles est indispensable pour faire un BTS industriel. Que font nos decideurs ! Il est faux de croire que l’élitisme est source d’efficacité à l’échelle d’un pays. Il ne fait qu’entretenir des inégalités sociales et la fuite des cerveaux !
Les dirigeants africains ne font que de la gestion de l’existant. Ils essaient de reproduire maladroitement le système qui les a produits. Ils n’ont de pas de stratégie dynamique et holistique dans la gestion de la chose publique. En Europe, le redoublement est l’exception, en Afrique, c’est la règle. Et pourtant nos ingénieurs et autres scientifiques sont toujours aussi médiocres.
prions tous le bon dieu.. afin que dr doss décroche enfin..le cepe