,

Bénin : Hosée Houngnibo, proche de Boko, recouvre sa liberté

La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a rendu son verdict jeudi 23 janvier 2025, dans le dossier d’Hosée Houngnibo. Ce proche soutien de l’homme d’affaires Olivier Boko a été reconnu coupable de « harcèlement par le biais d’un système de communication électronique » et condamné à une amende de cinq millions de FCFA. Cette décision fait suite à des publications sur les réseaux sociaux jugées comme des appels à la rébellion contre le président Patrice Talon.

Interpellé le 7 octobre 2024, Hosée Houngnibo était accusé d’avoir partagé des messages critiques envers le chef de l’État dans plusieurs groupes en ligne. Ces publications, réalisées dans un contexte tendu marqué par l’arrestation d’Olivier Boko dans l’affaire de la tentative de coup d’État, ont suscité une vive réaction. L’accusation estimait que les propos d’Houngnibo constituaient une incitation à la révolte, compromettant la stabilité nationale.

Publicité

Lors de son audience, l’accusé a nié toute intention de provoquer des troubles, expliquant que ses messages relevaient d’un débat d’opinion. Il a exprimé des regrets face à leur interprétation et a présenté ses excuses au président Patrice Talon, sollicitant la clémence de la justice.

En rendant son jugement, la CRIET n’a pas suivi les réquisitions du ministère public, qui avait plaidé pour une peine de deux ans d’emprisonnement. Le tribunal s’est limité à une sanction pécuniaire, permettant à Hosée Houngnibo de recouvrer sa liberté. Cette décision témoigne d’une certaine indulgence, bien que la Cour ait clairement condamné les faits reprochés.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité