Le conflit ukrainien s’enlise depuis février 2022, marquant une période sombre dans l’histoire des relations internationales. À l’approche de la passation de pouvoir à Donald Trump, l’administration Biden intensifie sa stratégie de pression économique contre Moscou, multipliant les mesures coercitives pour affaiblir la machine de guerre russe.
Les sanctions américaines s’abattent avec une force inédite sur le secteur énergétique russe. Le département du Trésor américain cible désormais deux poids lourds de l’industrie pétrolière : Gazprom Neft et Sourgoutneftegaz. Cette décision, qualifiée d’historique par Daleep Singh, conseiller adjoint à la sécurité nationale, vise à porter un coup décisif à l’ensemble de la chaîne de production et de distribution pétrolière russe.
Le président Biden assume les répercussions potentielles sur le marché intérieur américain. Une hausse du prix de l’essence, estimée entre trois et quatre cents par gallon, pourrait affecter les consommateurs américains. Toutefois, cette stratégie s’inscrit dans une vision à long terme : l’objectif est d’éroder significativement les capacités russes à poursuivre leurs opérations militaires en Ukraine.
Le locataire de la Maison Blanche adopte un ton particulièrement ferme envers son homologue russe. Selon son analyse, Vladimir Poutine traverse une phase délicate, une situation que Washington entend exploiter en maintenant une pression constante. Cette nouvelle vague de sanctions illustre la détermination américaine à utiliser tous les leviers économiques disponibles pour influencer le cours du conflit.
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