Gaz au Maghreb : chute des exportations selon les USA

En 2024, le secteur du gaz naturel liquéfié (GNL) algérien traverse une période difficile, marquée par une diminution significative de ses exportations. Selon un rapport récemment publié par une unité de recherche énergétique basée à Washington, les exportations de GNL ont chuté de 13,6 %, représentant une baisse de 1,83 million de tonnes par rapport à l’année précédente. Cette tendance soulève des interrogations sur les enjeux et les défis auxquels fait face l’Algérie, alors même que le pays cherche à maintenir sa place parmi les grands producteurs mondiaux de gaz.

Les exportations de GNL algérien ont enregistré un total de 11,62 millions de tonnes en 2024, contre 13,45 millions de tonnes en 2023. Cette baisse met fin à une période où l’Algérie occupait la première place des exportateurs africains de GNL, maintenant son leadership sur le marché mondial. Désormais, elle est devancée par le Nigeria, qui a enregistré des exportations de 14,63 millions de tonnes, confirmant ainsi sa position de leader en Afrique.

Ce recul dans les exportations algériennes a non seulement un impact économique direct, mais aussi stratégique, car il modifie la dynamique du marché énergétique mondial et place l’Algérie dans une position plus vulnérable face aux compétiteurs. En parallèle, les exportations globales de gaz naturel et de GNL ont chuté à 48,7 milliards de mètres cubes, un chiffre qui représente le plus bas niveau observé depuis 2020.

Plusieurs éléments expliquent cette diminution des exportations. D’abord, des raisons structurelles telles que la maintenance planifiée des infrastructures gazières, notamment la station d’Arzew, ont joué un rôle majeur. Ces arrêts techniques ont réduit la capacité de production et d’exportation de GNL. Ensuite, un autre facteur décisif a été la baisse de la demande européenne, principale consommatrice du gaz algérien, bien que l’Europe reste le premier marché pour les exportations gazières du pays.

La transition énergétique accélérée en Europe, ainsi que la diversification de ses sources d’approvisionnement en gaz, ont modifié la donne. L’Union européenne, qui se tournait massivement vers l’Algérie pour ses besoins en gaz, a progressivement diminué sa dépendance à l’égard des pays producteurs traditionnels. Le recours à des alternatives telles que le GNL américain et qatari a également contribué à réduire les importations de gaz algérien.

Malgré cette tendance baissière, l’Europe reste le principal importateur de GNL algérien. En 2024, la Turquie et la France ont représenté à elles seules 63 % des exportations totales du pays. La Turquie a importé 4,05 millions de tonnes, marquant une légère baisse par rapport à 2023. De son côté, la France a vu ses importations augmenter, atteignant 3,26 millions de tonnes, confirmant ainsi son rôle clé dans la consommation de gaz algérien.

Par ailleurs, d’autres pays européens comme l’Espagne et l’Italie ont connu une diminution de leurs volumes d’importation, s’élevant respectivement à 1,66 million de tonnes et 1,39 million de tonnes en 2024. Cette évolution s’explique en partie par l’intensification de la transition énergétique en Europe, qui privilégie de plus en plus les énergies renouvelables et les contrats à plus long terme avec des fournisseurs alternatifs.

Cette baisse des exportations de GNL souligne la fragilité de l’Algérie sur le marché mondial du gaz naturel. Si le pays a su se positionner comme un acteur incontournable du secteur, il doit désormais faire face à une concurrence accrue et à des pressions internes liées à ses infrastructures et à sa capacité à s’adapter aux évolutions du marché.

L’Algérie devra donc diversifier ses partenariats commerciaux et explorer de nouvelles opportunités d’exportation pour compenser la perte de parts de marché, en particulier en Europe. L’Afrique, et notamment les marchés asiatiques, pourraient offrir des perspectives intéressantes pour l’avenir du secteur. Le développement de nouvelles capacités de production et d’infrastructure pourrait également aider le pays à rétablir une croissance durable dans ce secteur stratégique.

21 réflexions au sujet de “Gaz au Maghreb : chute des exportations selon les USA”

  1. L’Algerie est assez grande et n’a pas besoin de tes conseils.
    occuppes toi de ton pays en voie de colonisation par les isra liens.

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  2. au fait c’est quoi « arette »?????
    j’ai consulté le dictionnaire mais il ne m’a rien donné !!!!!

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  3. CECI CE N’EST QUE POUR FAIRE UNE PUBLICITÉ POUR LE NIGERIA ET SON GAZODUC AVEC LE MAROC. SEUL CELUI DE L’ALGERIE EST RENTABLE ET EN CAS OÙ Y AURA UN COMPLOT POUR SABOTAGE, L’ ALGERIE POSSEDE UNE ARME FATALE  » LE GAZ DE SHISTE  » 3EME RESERVE MONDIALE .

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    • A part ça, qui ce qu’il vous reste à part la Russie et à voir hhhh
      Je pense que la majorité des commentateurs n’ont pas compris le sens de la transitions énergétique. ..

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  4. l algerie li faut un nouveau gouvernement si elle veux de venir comme l arabie saoudiens au lieu de déclarer la guerre a tous ses voisin et maintenant avec la France (ou elle va ) si elle comca elle droit au mur avec le peuple algerien c est dommage,.

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  5. normal , tant que l’Algérie a augmenté remarqu ses exportations de gaz par voie de gazoduc vers l’Espagne et surtout l’Italie.

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    • Tu es en retard Mr Breser en oubliant que ça fait maintenant deux ans que l’Algérie à cessé d’importer des blés français passant aux blés Russe en majorité et pour d’autres pays comme l’Argentine donc il te faudrait une mise à jour dans l’immédiat.

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    • au fait c’est quoi « arette »?????
      j’ai consulté le dictionnaire mais il ne m’a rien donné !!!!!

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  6. on peut renifler a distance toutes les intentions et l’alegresse du rédacteur de cet aricle , je vous souhaite un bon rétablissement

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      • de toutes c est l ancirn monde le gaz et force d insulté la france un jours son gaz il le mangera car les
        algérien oubli que la france exporté les trois quarts du blé qu ils consomment

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        • depuis fort longtemps, l’Algerie n’importe plus du blé français.
          tout le blé qu’importe le pays,est d’origine Russe. et c’est pour cette raison, le manque à gagner que ta France a enregistré dans sa balance commerciale avec l’Algerie la fait hurler et pleurer et même venir mendier auprès du gouvernement algérien afin qu’il donne son quitus a l’installation de plus d’entreprises commerciales sur le territoire algérien. et réponse était Niet, les italiens l’ont déjà devancé.

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