Croissance au Maghreb: 1,4% pour ce pays en 2024

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Le taux de croissance est un indicateur fondamental qui permet d’apprécier la capacité d’un pays à générer de la valeur et à créer des emplois. Il reflète l’expansion de l’activité économique et offre une vision concrète de l’évolution des secteurs productifs et des investissements. À l’instar d’un pouls qui mesure la vitalité d’un organisme, ce chiffre révèle la dynamique interne de l’économie et aide à anticiper ses transformations immédiates, tout en servant de repère pour les décideurs et les investisseurs.

L’annonce récente de l’Institut National de la Statistique met en lumière une progression modérée de l’activité économique tunisienne. Les comptes nationaux trimestriels indiquent une hausse de 2,4 % du PIB sur douze mois au dernier trimestre 2024, accompagnée d’une augmentation de 0,9 % par rapport au trimestre précédent. Pour l’ensemble de l’année, la croissance s’établit à 1,4 %, illustrant la capacité du pays à soutenir ses secteurs porteurs malgré un contexte économique incertain et des défis internes.

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Les moteurs de la progression

L’analyse des performances sectorielles met en lumière le rôle prépondérant des services, notamment dans les domaines du tourisme et des technologies ainsi que celui des industries manufacturières. L’essor des exportations et une relative stabilité du marché intérieur ont permis de soutenir cette dynamique, tandis que l’agriculture et le secteur minier ont été affectés par des conditions climatiques défavorables et des tensions d’approvisionnement. En diversifiant ses sources de croissance, le pays pourra parvenir à atténuer les répercussions des secteurs en difficulté, rappelant ainsi l’importance d’un équilibre dans la structuration économique.

Défis et perspectives pour l’avenir

Les indicateurs actuels ne masquent pas la présence de défis importants tels que la maîtrise de l’inflation, la gestion de la dette publique et la mise en œuvre de réformes structurelles. Dans ce cadre, les autorités envisagent des mesures visant à dynamiser l’investissement, à encourager l’innovation et à améliorer l’attractivité pour les capitaux étrangers. La capacité à adapter les politiques économiques aux spécificités de chaque secteur constituera un élément déterminant pour la stabilité et l’évolution de l’économie tunisienne dans les mois à venir. Le résultat de 1,4 % sur l’ensemble de l’année témoigne ainsi d’un équilibre fragile entre la résilience de certains domaines et les défis qui restent à relever pour consolider cette trajectoire de croissance.

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