Elon Musk : des chiffres encourageants malgré les polémiques

Elon Musk (Getty Images)

Pour SpaceX, les missions Starlink se succèdent à un rythme soutenu. Depuis le début de 2025, la fusée Falcon 9 a déjà réalisé 17 lancements, et le 18e est prêt à décoller pour placer de nouveaux satellites de télécommunications en orbite terrestre basse. Cette cadence effrénée illustre l’ambition démesurée de l’entreprise d’Elon Musk dans le domaine des communications spatiales.

Selon le rapport Jonathan’s Space Report de l’astrophysicien Jonathan McDowell, plus de 8 000 satellites Starlink ont été lancés depuis le début du déploiement de la constellation. Ce chiffre impressionnant, rapporté par Spaceflight Now, ne reflète cependant pas le nombre exact de satellites opérationnels. Sur ce total, environ 7 100 satellites restent en orbite, et légèrement moins sont effectivement fonctionnels.

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Un outil devenu levier géopolitique

Au-delà de ces chiffres vertigineux, le système Starlink attire désormais l’attention pour son rôle dans la géopolitique mondiale. L‘administration Trump l’utiliserait comme moyen de pression pour inciter l’Ukraine à fournir aux États-Unis des terres rares et autres minéraux stratégiques. Cette demande apparaît comme une contrepartie au soutien américain dans le conflit contre la Russie.

Selon Reuters, des négociateurs américains auraient évoqué la possibilité de couper l’accès de l’Ukraine à Starlink, un système devenu crucial dans la stratégie défensive du pays. Cette situation est d’autant plus complexe que c’est la Pologne qui finance actuellement l’abonnement Starlink utilisé par l’Ukraine, créant ainsi une dépendance à plusieurs niveaux.

La controverse des pressions américaines

Cette menace aurait été formulée lors de discussions entre responsables américains et ukrainiens, suite au refus du président Volodymyr Zelensky d’accepter une proposition du secrétaire au Trésor américain. Face à ces révélations, Elon Musk, propriétaire de SpaceX et de Starlink, a réagi promptement en démentant catégoriquement les informations publiées par Reuters, ajoutant une couche supplémentaire à cette controverse internationale où les technologies spatiales deviennent des pions sur l’échiquier diplomatique mondial.

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