La banque publique d’investissement française Bpifrance met en avant le Maroc comme un pôle économique africain de premier plan dans un dossier spécial publié sur son site. Cette analyse met en lumière la position stratégique du pays, sa stabilité politique et ses investissements dans des secteurs clés, faisant du Royaume une destination de choix pour les investisseurs.
Le rapport identifie six secteurs prometteurs pour les investisseurs français : les énergies renouvelables, l’agroalimentaire, le tourisme, l’immobilier, l’industrie automobile et la technologie. La co-organisation de la Coupe du Monde 2030 avec l’Espagne et le Portugal constitue également une opportunité majeure, promettant des investissements massifs dans les infrastructures et les services. Un événement planétaire, qui attirera bon nombre de touristes mais aussi d’entreprises.
Des ambitions énergétiques et agricoles
Dans le domaine des énergies renouvelables, le Maroc ambitionne de produire 52 % de son électricité à partir de sources vertes d’ici 2030. Le pays se positionne comme futur exportateur d’hydrogène vert vers l’Europe. Le secteur agroalimentaire connaît également une transformation significative, avec l’émergence de l’agritech et des pratiques agricoles innovantes soutenues par des incitations gouvernementales.
Le tourisme marocain vise des objectifs ambitieux avec 26 millions de visiteurs attendus d’ici 2030. Le secteur immobilier, quant à lui, évolue vers l’éco-construction et les matériaux biosourcés, répondant à une demande croissante en logements et infrastructures touristiques. De très belles perspectives de développement, donc. De quoi attirer l’oeil d’investisseurs à l’étranger.
L’innovation comme moteur de développement
L’industrie automobile marocaine, avec une production annuelle dépassant 500 000 véhicules, s’oriente vers l’électromobilité, tandis que le secteur technologique connaît un essor remarquable. Le pays développe un écosystème de startups dynamique, particulièrement dans les domaines de la fintech, de l’e-commerce et de l’intelligence artificielle, marquant ainsi sa volonté de transformation numérique.
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