Il ya des entreprises, du fait de leur portée et de leur force de frappe, crée une sorte d’empreinte dans les consciences collectives. C’est le cas de l’entreprise française Michelin qui est spécialisée dans la fabrication de pneus. Comme toute multinationale qui se respecte, Michelin a des filiales aux quatre coins de la planète.
En Algérie par exemple, Michelin y est implanté depuis 1963. L’entreprise avait ouvert une usine sur place et a contribué à créer de nombreux emplois en Algérie. Cependant, en 2013, Michelin a cessé sa production locale pour se focaliser sur l’importation de pièces et divers. Malgré ce changement de stratégie, la société française est resté très actif en Algérie.
Tout récemment, la multinationale a pris la décision de se retirer totalement du marché algérien. Michelin va redéployer ses opérations et abandonner un marché sur lequel il était présent depuis 60 ans. Michelin, longtemps considéré comme un pilier de l’industrie du pneu en Algérie, se voit aujourd’hui contraint de revoir son modèle économique.
Des sources concordantes indiquent que les difficultés à obtenir les licences d’importation nécessaires ont joué un rôle déterminant dans cette décision. Ce retrait intervient dans un climat de tensions croissantes entre la France et l’Algérie, où les relations économiques sont régulièrement mises à l’épreuve par des divergences politiques.
Pour Michelin, continuer à opérer dans un environnement qui a beaucoup évolué depuis 60 ans, devenait économiquement et stratégiquement peu viable. Au-delà de la simple cessation d’activité, le départ de Michelin de l’Algérie envoie un signal fort aux autres entreprises étrangères. Il souligne l’importance pour les investisseurs de repenser leurs stratégies dans un marché qui évolue rapidement et où la stabilité réglementaire et diplomatique est devenue un enjeu majeur.
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