Cela fait quelques années maintenant que l‘Algérie mobilise de gros moyens pour moderniser son réseau routier. Le pays du Maghreb veut construire des routes de grande qualité pour booster son développement économique. Les premières autorités s’attèlent actuellement à rendre effectif un projet important.
L’Algérie veut s’imposer comme un hub de connectivité en Afrique du Nord. Dans cette optique, le pays mise sur la construction d’une route transnationale reliant son territoire à la Mauritanie, un projet d’envergure destiné à stimuler les échanges commerciaux et à faciliter la mobilité entre les deux nations. Depuis février 2024, Alger et Nouakchott ont lancé un projet de route transsaharienne de 775 km, reliant le sud-ouest de l’Algérie au nord-ouest de la Mauritanie.
Ce corridor vise à dynamiser le commerce bilatéral en réduisant les délais de transport et en ouvrant de nouvelles opportunités aux opérateurs économiques des deux pays. Ledit projet ne se limite pas à la simple construction d’une infrastructure. Il s’inscrit dans une vision plus large de développement régional, avec des retombées attendues sur l’emploi, le commerce transfrontalier et l’intégration économique.
L’Algérie, déjà engagée dans de grands chantiers d’infrastructure, voit dans cette route un levier stratégique pour renforcer son influence économique en Afrique de l’Ouest. En facilitant l’accès à la Mauritanie, Alger espère également élargir ses débouchés vers d’autres marchés de la sous-région, notamment le Mali et le Sénégal.
Ce projet routier est aussi un symbole de la coopération grandissante entre l’Algérie et la Mauritanie. Les deux pays ont multiplié les accords dans divers secteurs, notamment le commerce et l’énergie, renforçant ainsi un partenariat stratégique en pleine expansion. Au-delà des bénéfices économiques, cette route transsaharienne pourrait jouer un rôle sécuritaire en facilitant le contrôle des flux de marchandises et des déplacements dans une région où les défis sécuritaires restent importants.
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