Maghreb: un célèbre groupe malaisien s’annonce

Photo : DR

Le secteur des lubrifiants automobiles en Algérie connaît une nouvelle dynamique avec l’arrivée d’un acteur majeur sur son territoire. La société malaisienne Petronas, reconnue mondialement pour son partenariat technique avec Mercedes en Formule 1, s’implante sur le marché algérien, illustrant l’attractivité croissante de la région du Maghreb pour les grandes entreprises internationales du secteur.

L’annonce officielle de cette implantation s’est déroulée lors du 18e Salon Equip Auto Algeria, un événement stratégique pour le secteur automobile. Petronas s’associe à la Sarl Mix Parts, une entreprise déjà bien établie qui exploite une usine moderne à Aïn M’lila. Cette dernière, forte de ses cinq chaînes de production fonctionnant en continu et de son expertise avec les marques Oilix et Mannol, offre les garanties nécessaires pour représenter le géant malaisien.

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La stratégie de Petronas en Algérie s’inscrit dans une logique industrielle cohérente. Suite au rachat de FL Selena, fournisseur historique de Fiat, le groupe a consolidé sa position auprès du groupe Stellantis. Les premières livraisons d’huiles Petronas sont programmées pour la période post-Ramadhan, avec un démarrage axé sur le conditionnement avant d’évoluer vers le blending après trois ans, conformément à la réglementation locale.

Le marché algérien des lubrifiants affiche une évolution remarquable. Selon Rachid Nedil, président de l’Autorité de régulation des hydrocarbures, la production nationale a atteint 1 418 000 tonnes en 2024. Cette progression significative résulte de l’engagement d’acteurs variés comme Total Energies Lubrifiant, Petroser, Oixil, Petro Baraka et Sopre-Oil.

Malgré ces avancées, le marché national, qui consomme environ 160 000 litres annuellement, présente encore des opportunités de développement. Si la production locale couvre les huiles minérales, le segment des huiles synthétiques reste dépendant des importations. Les autorités algériennes affichent leur ambition d’atteindre l’autosuffisance d’ici 2026, alors que les importations ne représentent plus que 69 millions de dollars.

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