La confluence des plaques tectoniques africaine et eurasienne fait du territoire marocain une zone particulièrement sensible aux mouvements telluriques. Cette réalité géologique transforme régulièrement le quotidien des habitants, les obligeant à développer une vigilance constante face aux secousses qui ébranlent leurs terres. La surveillance sismique, assurée par l’Institut national de géophysique (ING), permet de mesurer et d’anticiper ces phénomènes naturels qui rythment la vie du royaume.
L’alerte du 10 février
La nuit du 10 février 2025 a rappelé cette vulnérabilité avec une secousse de magnitude 5,2. L’onde sismique, partie de la commune de Brichka dans la province de Ouezzane, s’est propagée à travers les grandes agglomérations du pays. De Tanger à Casablanca, en passant par Nador, Rabat et Fès, les populations ont ressenti ce mouvement tellurique dont l’épicentre se situait à 20 kilomètres de profondeur. Les autorités, immédiatement mobilisées, ont rassuré la population en indiquant l’absence de dégâts tout en maintenant un dispositif de veille pour d’éventuelles répliques.
Les séismes dévastateurs qui ont marqué l’histoire
Le tremblement de terre du 8 septembre 2023 reste profondément ancré dans la mémoire collective des Marocains. Ce jour-là, une secousse dévastatrice de magnitude 6,8 avait frappé la région du Haut Atlas, à 70 kilomètres au sud-ouest de Marrakech. La catastrophe avait causé des pertes humaines considérables et détruit de nombreuses infrastructures. Des villages entiers s’étaient effondrés, laissant des milliers de familles sans abri. La solidarité nationale et internationale s’était rapidement mise en place pour soutenir les rescapés. Cette tragédie avait également entraîné une refonte des normes de construction parasismique et des protocoles d’urgence. Aujourd’hui encore, les opérations de reconstruction témoignent de l’ampleur de ce désastre qui a profondément marqué le pays.
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