Pétrole au Maghreb: ce pays intégré le top 5 des échanges commerciaux

La Tunisie a franchi une étape majeure dans son secteur énergétique en intégrant, pour janvier 2025, le classement des cinq principales transactions pétrolières mondiales. Cette reconnaissance fait suite à la signature d’un accord stratégique avec les compagnies italiennes Eni et Setap pour le développement du champ pétrolifère d’El Borma.

Ce projet ambitieux, estimé à 19 millions de dollars, comprend le forage d’un nouveau puits et la création d’une voie d’accès, s’inscrivant dans un plan d’expansion qui prévoit neuf forages supplémentaires entre 2025 et 2030. Selon un rapport établi par une plateforme spécialisée en énergie basée à Washington, cette avancée place la Tunisie aux côtés de grands producteurs comme l’Arabie saoudite et l’Irak.

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La Tunisie fait parler d’elle

L’Inde domine actuellement ce classement grâce à ses acquisitions massives de pétrole brut, tandis que le continent africain s’affirme comme un acteur incontournable dans les transactions pétrolières majeures du mois. Les hydrocarbures constituent depuis longtemps le pilier économique des pays du Maghreb, représentant une part considérable de leurs exportations et revenus nationaux.

L’Algérie, avec ses vastes réserves de gaz naturel, la Libye, riche en pétrole, et maintenant la Tunisie, renforcent leur positionnement sur le marché mondial de l’énergie. Ces ressources assurent non seulement des rentrées de devises essentielles, mais financent également les infrastructures et services publics, soutenant ainsi le développement socio-économique de ces nations.

L’importance des hydrocarbures pour les économies maghrébines

Toutefois, conscients de la volatilité des marchés pétroliers et des défis environnementaux, ces pays s’engagent progressivement dans une diversification économique. Malgré le poids considérable du pétrole et du gaz dans leurs économies nationales, les gouvernements maghrébins investissent dans des secteurs alternatifs prometteurs tels que le tourisme, les services, l’agriculture à haute valeur ajoutée et les énergies renouvelables, afin de réduire leur dépendance aux hydrocarbures.

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