Il y a quelques années, le Qatar avait investi massivement en France, notamment dans le domaine sportif et dans divers secteurs économiques. Ces financements avaient rapproché les deux parties et contribué à asseoir l’influence qatarie sur certains projets nationaux.
Réajustements financiers et tensions judiciaires
Dans une interview accordée à Welt am Sonntag, le président du Paris Saint-Germain a abordé la situation actuelle concernant les procédures engagées dans l’affaire Lagadère. Il a affirmé ne pas réagir aux démarches qu’il jugeait dénuées de fondement, estimant qu’elles ne le concernaient pas directement. Selon lui, le traitement réservé aux entreprises et aux personnes originaires du Qatar en France ne répond pas à des critères d’équité. C’est pourquoi, depuis plusieurs années, une réorientation des investissements est amorcée vers des environnements jugés plus favorables et justes. Ce repositionnement n’augure pas d’un retrait brusque du Qatar du PSG ou du territoire français, mais marque une adaptation à des conditions perçues comme plus équilibrées.
Ambitions sportives et perspectives olympiques
Le dirigeant a également mis en avant la transformation opérée au sein du club, insistant sur le rôle collectif qui a permis de surmonter de difficiles débuts en phase de groupes de la Ligue des champions. Tout en précisant que l’objectif n’était pas exclusivement de remporter la compétition, il a souligné la volonté de lutter dans chaque match et de jouer de manière offensive. Par ailleurs, il a abordé la question du Mondial des clubs en défendant la nécessité de concilier exigences sportives et impératifs financiers, appelant à une solution négociée entre l’ensemble des acteurs. Exprimant son soutien à une candidature du Qatar pour accueillir les Jeux olympiques – potentiellement dès 2036 –, il a rappelé que le pays disposait des infrastructures nécessaires et a déploré les critiques répétées qui se focalisent sur les aspects négatifs, au détriment de ses réussites.
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