Les relations internationales sont façonnées par les intérêts mutuels des nations, donnant lieu à des alliances stratégiques et à des coopérations économiques diversifiées. En Algérie, cette dynamique prend une ampleur particulière avec l’attention portée par deux puissances des BRICS, la Chine et l’Inde, qui identifient des opportunités dans plusieurs secteurs clés du pays.
L’Algérie, forte d’une croissance économique soutenue ces dernières années, attire un nombre croissant de partenaires internationaux. Dans cette logique, le Premier ministre algérien, Nadir Larbaoui, a récemment reçu les ambassadeurs de Chine et d’Inde pour discuter du renforcement des relations bilatérales. Avec l’ambassadeur chinois, Dong Guang Li, les discussions ont mis en avant la solidité historique des liens entre Alger et Pékin, tout en insistant sur la nécessité d’approfondir la coopération dans plusieurs secteurs. Cette volonté s’inscrit dans la continuité de la visite d’État du président Abdelmadjid Tebboune en Chine en juillet 2023, qui avait abouti à des engagements stratégiques majeurs.
L’une des priorités de cette coopération sino-algérienne concerne les infrastructures et les projets économiques. Les deux parties entendent consolider leur partenariat stratégique global, notamment dans le domaine de l’investissement, en diversifiant les échanges et en renforçant les installations économiques. L’Algérie, qui cherche à réduire sa dépendance aux hydrocarbures, se positionne désormais comme un acteur incontournable dans les échanges avec la Chine, servant également de porte d’entrée vers le marché africain. La concrétisation d’un investissement chinois massif de 36 milliards de dollars illustre l’intérêt grandissant de Pékin pour l’économie algérienne.
Parallèlement, les relations entre l’Algérie et l’Inde connaissent un nouvel élan. La rencontre entre Nadir Larbaoui et l’ambassadrice indienne, Swati Vijay Kulkarni, a permis d’évaluer les progrès réalisés et d’explorer de nouvelles perspectives de coopération. Cette dynamique s’appuie sur les discussions entre les présidents des deux pays, à la suite de la visite d’État de Droupadi Murmu en Algérie en octobre 2024. L’Inde, qui voit dans le marché algérien un fort potentiel, envisage d’y accroître ses investissements dans des secteurs clés tels que l’énergie, les engrais, l’industrie pharmaceutique et les énergies renouvelables. Les échanges commerciaux entre les deux pays atteignent déjà près de 1,9 milliard de dollars par an, témoignant d’un partenariat économique en pleine expansion.
L’Algérie, consciente de l’importance d’un environnement favorable aux investissements, a entrepris d’adapter son cadre législatif afin d’attirer davantage de capitaux étrangers. Cette stratégie, axée sur une approche de partenariat mutuellement bénéfique, renforce l’attrait du pays auprès des grandes puissances économiques. La Chine et l’Inde, en tant que membres influents des BRICS, comptent parmi les acteurs majeurs de cette dynamique, contribuant à façonner l’avenir économique de l’Algérie par des projets structurants et des engagements financiers de grande envergure.
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