Aviation au Maghreb : cette compagnie chute de 15 places

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De l’Europe vers l’Afrique, le ciel est devenu un véritable champ de manœuvres pour les compagnies aériennes. Chacune cherche à étendre son influence, à capter de nouveaux marchés et à fidéliser une clientèle de plus en plus exigeante. Ainsi, la qualité des services, la ponctualité des vols, l’expérience à bord et l’efficacité des escales sont devenues des critères décisifs. Les grandes compagnies africaines veulent rivaliser avec les géants du Golfe et les transporteurs européens, tandis que les acteurs régionaux ne cessent de renforcer leur présence. Sur un marché aussi disputé, les places se gagnent et se perdent rapidement.

Royal Air Maroc perd du terrain

La compagnie nationale du Maroc, autrefois solidement installée parmi les meilleures compagnies du continent, traverse une période délicate. Elle vient d’être reléguée à la 70ᵉ position dans la dernière évaluation mondiale des compagnies aériennes réalisée par Skytrax, un recul notable puisqu’elle occupait la 55ᵉ place l’année précédente. Cette glissade de 15 rangs marque un véritable avertissement sur la scène internationale.

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Sur le plan continental, la situation n’est guère plus reluisante : RAM, qui figurait encore récemment dans le duo de tête en Afrique, est désormais sixième. Plusieurs transporteurs africains l’ont dépassée, notamment la compagnie éthiopienne, toujours en tête grâce à une politique de développement maîtrisée et une image solidement établie auprès des voyageurs.

L’Afrique aérienne se redessine

Cette redistribution des positions souligne une dynamique en pleine mutation. Tandis que certaines compagnies consolident leurs acquis ou poursuivent leur progression, d’autres doivent composer avec des performances en berne. Dans le cas de RAM, cette perte de visibilité peut s’expliquer par un ensemble de facteurs : concurrence renforcée sur les lignes stratégiques, attentes clients mal anticipées, ou encore retards dans l’adoption de nouvelles normes de qualité.

Ethiopian Airlines, en revanche, continue d’incarner le modèle à suivre sur le continent. Sa régularité, sa flotte modernisée et sa capacité à ouvrir de nouveaux marchés en font un exemple de stabilité dans un secteur en perpétuel mouvement. Pendant que d’autres compagnies africaines se repositionnent avec agilité, RAM semble marquer un temps d’arrêt, laissant échapper des parts de marché importantes.

Un défi à relever sans tarder

Cette chute dans les classements n’est pas une simple donnée statistique. Elle peut avoir des conséquences concrètes : affaiblissement de l’image de marque, perte d’attractivité auprès des partenaires internationaux, et réticence de certains passagers à renouveler leur confiance. Pour Royal Air Maroc, il devient urgent de réagir.

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Réinvestir dans l’expérience client, ajuster les dessertes, renforcer les connexions avec les autres hubs africains ou encore revisiter la stratégie commerciale sont autant de leviers possibles pour redonner à la compagnie une dynamique positive. Car dans une industrie aussi compétitive, rester statique revient souvent à reculer. Le ciel africain évolue rapidement et seul un repositionnement clair permettra à RAM de reprendre son envol et de retrouver une place plus valorisante, aussi bien sur le continent qu’au niveau international.

Une réponse

  1. Avatar de Ramy Elias
    Ramy Elias

    😁😁😁😁😁😁😁😁😁👏🏽

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