L’économie marocaine a enregistré un taux de croissance de 3,8% en 2024, marquant une légère amélioration par rapport à l’année précédente, où la progression s’était établie à 3,7%. Ces données proviennent de l’arrêté des comptes nationaux publié récemment par le Haut-commissariat au plan (HCP).
Ce rythme de croissance reste modeste. Il reflète des dynamiques contrastées selon les secteurs. Si les activités non agricoles ont bien résisté, le secteur primaire, en particulier l’agriculture, a connu une baisse qui a pesé sur les performances globales.
Les secteurs secondaire et tertiaire ont contribué à maintenir le cap. L’industrie, les services, ainsi que la construction ont connu une amélioration relative. Ces filières ont su tirer profit d’une demande intérieure stable et de mesures publiques orientées vers la relance et l’investissement.
En revanche, la production agricole a souffert, notamment à cause des conditions climatiques défavorables qui ont affecté les récoltes. Cette situation a freiné la contribution du secteur primaire à l’économie, alors que celui-ci reste vital pour de nombreuses régions rurales.
La consommation des ménages et les investissements publics ont constitué des appuis importants pour l’activité économique. Le gouvernement a poursuivi ses efforts d’investissement dans les infrastructures et les projets structurants, ce qui a permis de soutenir la dynamique dans plusieurs domaines.
Malgré une croissance encore loin de son plein potentiel, le Maroc reste sur une trajectoire stable. Pour les prochains exercices, le défi sera de réduire la dépendance aux performances agricoles, en renforçant les secteurs à plus forte valeur ajoutée, comme l’industrie, les technologies et les énergies renouvelables.
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