DOGE: Elon Musk et ses fidèles au cœur d’une nouvelle polémique

Elon Musk (Grzegorz Wajda / SOPA Images / LightRocket / Getty Images)

Ces derniers jours, on assiste à une passe d’armes par médias interposés entre Donald Trump et Elon Musk. Le milliardaire a officiellement quitté ses fonctions au sein du Bureau de l’efficacité gouvernementale (DOGE) pour se concentrer sur ses entreprises. Que ce soit sur les réseaux sociaux ou dans les médias traditionnels, les deux hommes s’envoient des piques. Assistons-nous aux prémices d’une guerre ouverte entre Trump et son désormais ex-collaborateur ? On sera mieux situé dans les jours à venir.

Le départ d’Elon Musk du DOGE continue de faire parler. Selon les informations rapportées par The Independent, les circonstances du départ de Musk n’ont pas encore livré tous les secrets. L’équipe qu’il avait placée à la tête du DOGE a quitté les locaux dans un état de délabrement avancé. Situés dans les anciens bureaux de l’Institut américain pour la paix (USIP), ces espaces ont été retrouvés jonchés de déchets, de restes de nourriture en décomposition, de canettes vides, mais aussi de quantités importantes de marijuana. Des témoins évoquent même la présence de rongeurs et d’insectes attirés par l’insalubrité des lieux.

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L’USIP, organisation fondée en 1984 pour promouvoir la résolution pacifique des conflits internationaux, avait vu ses activités gelées dès l’arrivée au pouvoir de Donald Trump. Les bureaux de l’institut avaient été réaffectés temporairement au DOGE, supervisé alors par l’équipe de Musk. Un choix qui s’inscrivait dans la volonté du président américain de confier à des acteurs privés des responsabilités dans la réforme de l’administration.

Mais derrière l’idée de moderniser l’État, les choses semblent avoir rapidement dérapé. Le départ précipité de Musk, alimente les spéculations même si l’on sait que le milliardaire avait à cœur de se recentrer sur ses business. Cet épisode impliquant Musk soulève plusieurs interrogations. Faut-il confier des missions gouvernementales à des personnalités issues du secteur privé sans expérience administrative ? Et quelles garanties offrir lorsque des structures publiques sont occupées par des entités extérieures ?

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