Mark Zuckerberg connaît un retour impressionnant au sommet de la hiérarchie mondiale des fortunes. Avec un patrimoine estimé à 216 milliards de dollars en juin 2025, le fondateur de Meta se place au rang de deuxième fortune planétaire, juste derrière Elon Musk. Cette performance exceptionnelle est principalement due au redressement spectaculaire de son entreprise et à son positionnement stratégique dans le domaine de l’intelligence artificielle.
Après l’échec cuisant du métavers en 2022, qui avait fait chuter les cours de Meta, Zuckerberg a orchestré une transformation radicale de sa stratégie. Il a recentré ses activités sur l’intelligence artificielle, procédé à des réductions d’effectifs massives et repositionné ses investissements pour privilégier l’efficacité opérationnelle. Cette approche rigoureuse a permis à Meta de regagner la confiance des investisseurs et de voir son action plus que doubler depuis début 2024.
Une métamorphose personnelle controversée
Parallèlement à cette restructuration économique, le dirigeant a entrepris une transformation personnelle marquante. Abandonnant l’image du jeune entrepreneur discret, il cultive désormais une persona de leader autoritaire et combatif. Cette évolution se manifeste par un entraînement physique intensif en arts martiaux, des prises de position plus tranchées et la promotion de valeurs axées sur la force et la compétitivité.
L’entreprise s’est imposée comme un acteur majeur de l’intelligence artificielle grâce à son modèle LLaMA et à l’intégration massive de l’IA dans ses plateformes principales. Le lancement de Meta Horizon AI, une plateforme combinant métavers allégé et intelligence artificielle destinée aux entreprises, génère déjà des revenus significatifs dans les secteurs de l’éducation et de la formation professionnelle.
Une position renforcée face à la concurrence
Cette ascension s’effectue au détriment d’autres géants technologiques. Jeff Bezos pâtit de la stagnation d’Amazon et de tensions politiques, tandis que Bernard Arnault subit les contrecoups du ralentissement du marché du luxe en Chine. Mark Zuckerberg bénéficie quant à lui d’un marché américain dynamique porté par l’intelligence artificielle et d’une structure actionnariale lui garantissant un contrôle total.
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