Maghreb : réaction après l’attaque américaine en Iran

PHOTO : ISTOCK

Le 22 juin 2025, une opération militaire américaine a secoué la région du Moyen-Orient. Baptisée « Midnight Hammer », cette offensive a ciblé trois sites nucléaires iraniens situés à Fordow, Natanz et Isfahan. Utilisant des bombes capables de pénétrer les bunkers ainsi que des missiles de croisière Tomahawk lancés depuis un sous-marin, les États-Unis ont visé à infliger des dégâts lourds aux infrastructures nucléaires iraniennes. Le président américain a salué cette action comme un succès, affirmant que les installations avaient subi des dommages majeurs. Des assertions restent sujettes à caution, l’Iran démentant toute destruction significative et assurant que ses capacités restent intactes.

Cependant, l’attaque a suscité des réactions divergentes : Israël et l’Australie l’ont soutenue, tandis que la Russie, la Chine et l’ONU ont dénoncé un risque d’escalade et une possible violation du droit international. Aux États-Unis, le Congrès s’interroge sur la légalité de l’opération et redoute des représailles iraniennes, révélant les doutes sur la stratégie à adopter face à l’Iran.

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L’Algérie plaide pour la diplomatie et la retenue

Face à cette situation, l’Algérie a manifesté une vive préoccupation. Dans un communiqué officiel, le ministère algérien des Affaires étrangères a appelé à un arrêt des hostilités et à la reprise des négociations. Alger a insisté sur le respect des principes de la Charte des Nations Unies et du droit international comme fondements indispensables pour une résolution pacifique du dossier nucléaire iranien. Le pays considère qu’une approche politique, fondée sur le dialogue, est la seule manière d’éviter l’aggravation des tensions et de préserver la stabilité régionale.

Des enjeux lourds dans une région tendue

Cette opération militaire révèle les nombreuses difficultés entourant la gestion du programme nucléaire iranien. La diversité des réactions internationales témoigne des fractures profondes qui traversent la communauté mondiale sur ce sujet. Alors que le risque d’escalade est réel, la position algérienne rappelle que la voie de la négociation reste incontournable pour empêcher une dégradation irréversible de la situation.

À l’heure où la diplomatie est mise à rude épreuve, les acteurs régionaux et internationaux doivent redoubler d’efforts pour éviter que la confrontation ne tourne à l’affrontement ouvert, avec des conséquences potentiellement dévastatrices.

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