Un haut magistrat du district est de Virginie a quitté ses fonctions vendredi. Sa décision est intervenue peu après que le président américain Donald Trump a exprimé publiquement son souhait de le voir partir. Le procureur Erik Siebert avait refusé d’engager des poursuites contre la procureure générale de New York, Letitia James. Cette démission soulève la question de la relation entre justice et pouvoir exécutif aux États-Unis. L’affaire relance aussi les débats sur les limites de l’indépendance judiciaire.
Un départ précipité après des déclarations présidentielles
Quelques heures après que le président Donald Trump a affirmé à la presse « je veux qu’il parte » en réponse à une question dans le Bureau ovale, le procureur fédéral Erik Siebert a présenté sa démission. Ce magistrat supervisait les affaires au sein du district est de Virginie, l’un des plus actifs du pays. Selon plusieurs médias américains, il a quitté ses fonctions vendredi soir, mettant fin à une carrière entamée il y a plus de deux décennies dans la justice fédérale.
Le dossier qui a précipité ce départ concernait Letitia James, procureure générale de l’État de New York, cible régulière de l’exécutif. Erik Siebert avait récemment conclu qu’il n’existait pas d’éléments suffisants pour engager des poursuites pour fraude hypothécaire, une position relayée notamment par le Washington Post. Cette décision a suscité l’hostilité du chef de l’État, désireux de voir des poursuites engagées contre certains de ses adversaires. L’épisode intervient alors que le rôle des procureurs fédéraux demeure au cœur de débats institutionnels aux États-Unis.
Précédent historique et implications institutionnelles
Le cas Erik Siebert rappelle celui de Geoffrey Berman, procureur du district sud de New York, écarté en 2020 sous la présidence Trump. À l’époque, Berman avait refusé de quitter son poste malgré des pressions répétées. Sa gestion de plusieurs enquêtes sensibles, dont certaines liées à l’entourage du président, avait provoqué une confrontation directe avec le ministère de la Justice. Finalement, il avait été contraint de partir après une déclaration officielle annonçant sa démission, alors même qu’il avait affirmé n’avoir jamais proposé de quitter ses fonctions. Cet épisode avait marqué un précédent dans les relations tendues entre le pouvoir exécutif et l’appareil judiciaire fédéral.




Trump est un criminel, il veut que les juges fédéraux foutent tous ses ennemis politiques derrière les barreaux même si ces derniers n’ont commis aucun crime contre l’état ou quiconque. Décrire Trump comme un minable a perdu son poids dans la balance.
tu as raison masd comme on le laisse fzire il continue
ila sanctionne admnitrativement les juges de la cpi qui ont indexe israel pour des crimes de guerre et des crimes contre l’humanite
ya juste eu des protestations molles de la france
personne na prosteste aux usa@ le type continue donc a intimider des juges meme aux usa
C’est pas normal … sauf en dictature !