En Chine, Poutine explique l’origine de la guerre en Ukraine

Lors d’un sommet organisé en Chine, Vladimir Poutine a pris la parole pour rappeler son interprétation des causes de la guerre en Ukraine. Ses propos interviennent alors que la situation militaire reste bloquée et que les initiatives diplomatiques peinent à progresser. Cet épisode illustre l’importance donnée par Moscou au récit historique pour justifier ses choix stratégiques. L’enjeu majeur demeure la recherche d’une issue politique à une guerre qui dure depuis plus de dix ans.

Le récit de Moscou sur les origines du conflit

Le président Vladimir Poutine a réaffirmé, en Chine, que la guerre en Ukraine trouve sa source dans ce qu’il qualifie de changement de pouvoir illégitime à Kiev. Selon le président russe, le conflit découle d’un « coup d’État » survenu à Kiev en 2014. En clair, la chute du président Viktor Ianoukovitch en 2014 aurait constitué un basculement imposé de l’extérieur, ouvrant la voie à une confrontation durable entre Moscou et Kiev. Cette lecture des événements s’inscrit dans une rhétorique que le Kremlin porte depuis plusieurs années, insistant sur l’influence occidentale dans le mouvement de Maïdan.

Ces déclarations ne sont pas nouvelles, mais leur réitération à Pékin leur confère une portée particulière. Le choix du lieu n’est pas anodin : la Chine, partenaire stratégique de la Russie, apparaît comme une scène propice pour exposer cette vision devant un public international non occidental. Le message vise à rappeler que la légitimité de l’État ukrainien, tel qu’il s’est formé depuis 2014, reste contestée par Moscou. Il s’agit aussi d’un signal adressé aux pays qui cherchent à maintenir une position équilibrée face au conflit, certains d’entre eux privilégiant encore la neutralité diplomatique.

Ce discours s’inscrit dans une séquence de rencontres diplomatiques, certaines médiatisées par Donald Trump, qui a tenté d’organiser des pourparlers avec Poutine et Volodymyr Zelensky. L’absence de résultats tangibles jusque-là souligne la difficulté à rapprocher des positions profondément divergentes. Une analyse plus détaillée de ces démarches pourrait servir de base à un futur lien de suivi.

Contexte historique et diplomatique

La guerre en Ukraine a débuté en février 2014 après la chute de Ianoukovitch, suivie de l’annexion de la Crimée par la Russie et du déclenchement de la guerre dans le Donbass. Le cadre légal international, notamment la Charte des Nations unies et les accords de Minsk, a depuis été mobilisé à plusieurs reprises sans parvenir à rétablir la paix. Les accords signés en 2015 prévoyaient une autonomie accrue pour certaines régions de l’est de l’Ukraine, mais leur application est restée incomplète. Ces échecs successifs alimentent encore aujourd’hui la méfiance entre les deux capitales.

Sur le plan économique, le conflit a entraîné une reconfiguration des échanges énergétiques. L’Ukraine, traversée par des oléoducs et gazoducs stratégiques, s’est retrouvée au cœur d’un bras de fer sur l’approvisionnement européen. L’évolution de cette situation a conduit plusieurs pays européens à chercher de nouvelles sources d’énergie, tandis que la Russie a renforcé ses exportations vers l’Asie. Ces changements structurels constituent un autre enjeu majeur de cette guerre, qui dépasse le strict affrontement militaire. Ce point pourra donner lieu à un complément d’analyse via un lien spécifique.

La guerre se poursuit avec une intensité variable depuis plus de dix ans, marquée par des offensives ponctuelles et un coût humain élevé. Les organisations internationales estiment à plusieurs centaines de milliers le nombre de victimes et déplacés. La Russie et l’Ukraine s’accusent mutuellement de prolonger les hostilités, tandis que la communauté internationale multiplie les appels à une désescalade. La recherche d’un compromis reste rendue complexe par les divergences profondes sur la souveraineté des territoires disputés et la sécurité régionale.

Alors que Vladimir Poutine choisit la scène chinoise pour réaffirmer son récit, les perspectives de règlement demeurent incertaines. Le rappel constant des événements de 2014 continue de structurer la position russe et conditionne toute tentative de dialogue futur.

10 réflexions au sujet de “En Chine, Poutine explique l’origine de la guerre en Ukraine”

  1. « Alors que Vladimir Poutine choisit la scène chinoise pour réaffirmer son récit »

    Plus le temps passe, plus les européens vont avoir du mal à faire croire à leurs mensonges et à vendre leurs salades pas fraiches. Y a plus que les QI de moins de 80 pour croire à cette propagande russophobe grossière.

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  2. « L’Ukraine, traversée par des oléoducs et gazoducs stratégiques, s’est retrouvée au cœur d’un bras de fer sur l’approvisionnement européen »

    Tu retardes mec, les ukros ont fermé les gazoducs. Du coup ils doivent acheter du gaz RUSSE via le Turkish Stream. Ils le paient donc plus cher !
    Faut vraiment être C.0.N pour faire des trucs pareils !

    En plus ces C.0.N.$ ont attaqué l’oléoduc Droujba qui alimente la Slovaquie et la Hongrie, pays qui lui fournissent de l’essence et de l’electricité !
    Dans le genre balle dans le pied, c’est à enseigner dans toutes les écoles !

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  3. Le plus dingue, c ‘est toute cette propagande russ0phobe r@bique pour un conflit régional qui ne concerne pas l’Europe.
    L’Ukraine maltraite sa population russ0phone. La Russie intervient au nom de l’article 51 de la Chartes de l’ONU (devoir de protéger les populations civiles).

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  4. « Poutine explique l’origine de la guerre en Ukraine »

    C’est bien que les médias commencent à publier la version de Poutine. Jusqu’à présent, il fallait s’informer avec les médias « alternatifs » à la presse officielle.
    C’était tabou ! Seule la propagande occidentale avait voie de presse.
    Le vent est occupé de tourner.

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  5. Les occidentaux continuent à (dé)mentir mais ils ne pourront plus le faire très longtemps. Ils vont se prendre le mur de la réalité en pleine face et ça va faire mal !

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    • Déjà on n’entend plus les discours genre :
      – la Russie est très faible
      – leurs soldats son alcooliques et leur commandement est nul
      – ils vont partir en courant dès le premier coup de feu
      – les armes de l’OTAN vont tout exploser
      – les chars Abram sont invincibles
      – les F-16 vont descendre les SU par paquet de 12
      – leur économie va s’écrouler en 3 semaines
      – Poutine n’en a plus que pour 6 mois avec ses 17 cancers + 1 charcot
      – ils n’ont plus de missiles (tu parles, ça pleut toutes les nuits)
      – ils se battent avec des pelles
      – ils ont un fusil pour 2
      – ils récupèrent leurs vieux chars dans les musées

      ET LA MEILLLEURE signée Von der la Huyène : ils en sont réduits à démonter des lave-linge pour récupérer les composants électroniques !

      MERCI LCI pour ces moments de franche rigolade.
      🤣 🤣 🤣 🤣 🤣

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      • Les Maisons Bwigues, patron de LCI vont la renommer LCH : la Chaine Humoristique.
        Faudra parler de leurs « experts » aussi ! Y a de quoi bien se marrer en parlant de ces bouffons !

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  6. « la situation militaire reste bloquée »
    Ben non, justement … faut se renseigner un peu, monsieur le jounaleux !
    C’est pas bloqué du tout ! Ca crque de partout ! Les tout derniers bastions sont encerclés

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