Sous la présidence Trump, les relations entre l’Inde et les États-Unis se sont fortement dégradées. Les tarifs douaniers punitifs, jusqu’à 50 % sur certains produits indiens annoncés il y a quelques mois, et la taxe exorbitante de 100 000 dollars imposée aux visas H-1B, essentiels pour les ingénieurs et experts technologiques, ont poussé New Delhi (comme beaucoup de pays à travers le monde) à repenser ses alliances.
Privée d’accès à un marché clé et pénalisée dans ses échanges humains, l’Inde accélère désormais son pivot vers la Chine. Un revirement stratégique qui vise à contourner l’isolement économique et à explorer de nouvelles opportunités, malgré un passé diplomatique tumultueux. En effet, les relations entre les deux pays n’ont pas toujours été au beau fixe.
Le ciel comme symbole d’apaisement
C’est en ce sens que le 2 octobre dernier, l’Inde a officialisé la reprise des vols directs vers la Chine, suspendus depuis plus de cinq ans en raison de la pandémie et des tensions bilatérales. Cette annonce, fruit d’un accord scellé plus tôt dans l’année suite à une visite discrète d’un haut responsable indien à Pékin, marque une étape concrète vers la normalisation des relations bilatérales.
Les liaisons aériennes, qui relieront certaines des métropoles clés des deux pays, ne se limitent pas à un simple rétablissement logistique. En effet, elles incarnent une volonté de relancer les échanges humains et commerciaux entre deux des économies les plus influentes en Asie, mais aussi dans le monde.
L’héritage lourd des affrontements frontaliers
Ce rapprochement intervient après une période noire, marquée en 2020 par des heurts meurtriers dans l’Himalaya, où des soldats des deux camps ont péri dans des combats corps à corps. Si les pourparlers ont depuis permis d’éviter une escalade militaire autrement plus dramatique, la frontière de 3 500 kilomètres, tracée à travers des reliefs hostiles, reste un abcès de méfiance, notamment côté chinois ou les lignes sont particulièrement disputées. Incursions répétées, accusations croisées et militarisation persistante rappellent que la détente reste fragile.
Un recalibrage géopolitique aux répercussions continentales
Pourtant, la reprise des vols envoie un signal fort. Malgré les risques, New Delhi et Pékin misent sur le dialogue pour éviter que la rivalité n’étouffe leurs intérêts communs. Une manière aussi de faire front face à la volonté américaine, ou tout du moins, du président Trump, d’imposer sa vision de la politique et de l’économie sur l’ensemble du globe.
Ce rapprochement avec la Chine, bien que prudent, reflète une réalité. De fait, dans un monde polarisé, les puissances asiatiques n’ont d’autre choix que de composer avec leurs rivalités. Si la méfiance persiste, du fait de l’historique entre les deux pays et des velléités expansionnistes de la Chine, cette nouvelle avancée diplomatique et aérienne pourrait ouvrir la porte à de nouveaux rapprochements.



Bravo Trumpett
Merci qui ? Donald le Grand … again
Ai vu une partie de son discours devant les 800 généraux US ! Il a pas l’air très en forme, Donald le Terrible. Ni physiquement, ni mentalement. Il ressemble de plus en plus à Sleepy Joe