L’Union européenne a adopté ce mercredi une nouvelle série de mesures économiques à l’encontre de la Russie, marquant une intensification de sa politique de sanctions. Ce 19ᵉ ensemble vise à réduire davantage les ressources financières de Moscou et à limiter les voies de contournement mises en place depuis le début de la guerre en Ukraine.
Une offensive économique sur l’énergie et les transports
L’un des volets les plus marquants concerne l’arrêt complet des importations de gaz naturel liquéfié (GNL) russe d’ici fin 2026, une échéance avancée d’un an par rapport au calendrier initial. Cette décision symbolise la volonté de l’Union de se détacher plus rapidement de la dépendance énergétique envers la Russie.
L’autre mesure majeure cible la flotte dite “fantôme” de pétroliers utilisés pour dissimuler la provenance du pétrole russe. Cent dix-sept navires supplémentaires ont été ajoutés à la liste des bâtiments sanctionnés, portant leur nombre total à 558. Ces embarcations opèrent souvent sous pavillons alternatifs afin de contourner les restrictions occidentales.
En parallèle, les déplacements des diplomates russes entre les pays membres seront désormais strictement encadrés. L’objectif est de renforcer le contrôle des activités de la représentation russe sur le territoire européen.
Des sanctions élargies aux partenaires économiques de Moscou
L’Union européenne ne se limite plus aux entités directement russes. Elle a également visé plusieurs entreprises situées dans des pays tiers, notamment en Chine, soupçonnées de participer indirectement au maintien de la chaîne logistique et technologique de la Russie. Cette extension reflète une approche plus globale du dispositif, cherchant à réduire les marges de manœuvre offertes à Moscou via des partenaires extérieurs.
Il y a quelques mois, Bruxelles avait déjà adopté une série de sanctions visant les exportations de pétrole brut, l’accès au système financier européen et la fourniture de technologies sensibles à usage militaire. Les mesures annoncées aujourd’hui poursuivent la même logique : combler les brèches identifiées dans le dispositif existant tout en exerçant une pression durable sur l’économie russe.
Au-delà des aspects techniques, cette nouvelle salve montre la stratégie européenne d’asphyxie économique progressive, combinant embargo énergétique, contrôle des flux commerciaux et restrictions diplomatiques. Si les effets de ces décisions se mesureront sur la durée, elles confirment la détermination de l’Union à maintenir son unité face à Moscou, tout en s’adaptant aux stratégies de contournement qui se multiplient sur les marchés mondiaux.




Les 18 premiers paquets ayant foiré … le 19ème 🤣🤣🤣
La définition de la folie : essayer la même chose encore et encore en croyant que le résultat finira par être différent
Je crois me souvenir que dans le 16ème paquet, ils en étaient à sanctionner les cuvettes de chiottards … ils arrivent au bout du bout !