Le chef de l’État Patrice Talon et son prédécesseur Thomas Boni Yayi se sont rencontrés, ce vendredi 24 octobre 2025, à Cotonou. Annoncé la veille par l’ancien président dans un communiqué relayé par Guy Dossou Mitokpè, le tête-à-tête entre les deux hommes a bien eu lieu, mais rien n’a filtré de leurs échanges. Aucune déclaration officielle, ni communiqué conjoint, n’a été rendu public à l’issue de la rencontre. Ce silence soigneusement gardé alimente interrogations et spéculations sur la teneur des discussions, dans un contexte politique particulièrement tendu.
Ce nouveau dialogue entre Talon et Yayi intervient alors que le climat politique s’est de nouveau crispé autour de la présidentielle de 2026. Le parti Les Démocrates, dont Thomas Boni Yayi est le président, a vu la candidature de son duo rejetée par la Commission électorale nationale autonome (CENA). La Cour constitutionnelle, saisie pour contester la décision de la justice relative au député Michel Sodjinou, s’est par ailleurs déclarée incompétente. L’autre situation est la convocation du duo candidat ainsi que de l’ancien président par la Police Judiciaire.
C’est dans ce contexte de blocage institutionnel et de tensions latentes que l’ancien chef de l’État a sollicité un échange direct avec son successeur, présenté comme un dialogue républicain visant à favoriser l’apaisement. Si l’objectif affiché était de « trouver des voies de concertation », le mutisme observé à la sortie de la rencontre laisse le champ libre à toutes les interprétations. En attendant d’éventuelles clarifications, l’opinion publique reste suspendue à ce silence diplomatique, perçu à la fois comme un signe de prudence et de réserve.




Yayi est apparemment naïf..parce qu’il n est pas né politique et ne connais rien des astuces des politiciens
Le pouvoir est trop subtil.. pour le confier à quelqu’un à quelqu’un d honnête..
Kim.. fait de la politique avec comme seul mode opératoire…ne jamais donner la parole au peuple pour faire ses choix..
Le peuple est souverain.. pour lui..c est une fable
En conclusion..les LD..n iront à aucune élection..tant que Saka lafia..pion stratégique.de Kim..est à la cena
Yayi est trop naïf pour obtenir quelque chose de substantiel. Si dialogue il devait y avoir, c’est avant l’application de ce code électoral qui manifestement est exclusif, et le dialogue devrait être élargi et national. Quand est-ce que Yayi doit comprendre que toutes les manœuvres du régime actuel est de confisquer le pouvoir, et de ne même pas concéder le moindre espace à une opposition digne de ce nom? Aucun dialogue n’empêchera cela.
Yayi allait resté chez lui au lieu de faire semblant d’aller faire une quelconque rencontre avec Talon qui a tout les cerveaux ! Nous savons tous en effet que, même s’il ( Yayi ) part voir Talon à propos de l’invalidition du duo des LD est-ce à Talon de valider ? Il pense que Talon veut les voir à l’élection ? Ou bien il ne peut pas se dire lui même tout est une planification ? D’ailleurs c’est mieux de ne pas les voir ( LD ) à l’élection ! Car il ne peuvent pas se diriger eux mêmes avant de dire qu’ils vont diriger un pays ! Laissez nos cœurs tranquille ! Vive la rupture ! Vive le Bénin !
Mathieu
Tu auras beau citer Paul Valéry, nous ne sommes pas en guerre.
La preuve, ces 2 copains comme cochons se sont rencontrés avec de large sourire à l’abri des regards. Sachons raison garder!!!
Le dindon de la farce c’est bien Boni Yayi. Malheureusement.
Il n’apprendra jamais de ses erreurs en stratégie politique.
L’erreur est tout trouvée.
J’avoue
Talon et Yayi sont des acolytes.
Cessez de vous plaindre.
Ils vous manipulent.
Bien vu ! Paul Valéry disait « La guerre, c’est le massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent, mais qui eux, ne se massacrent pas »
Très belle réflexion de Paul Valéry.
Les badauds ont dejà payés un lourd tribut au Bénin . Ils sont dans les geôles de l’Etat dans des conditions inhumaines. Pendant ce temps ; les commanditaires dorment sous Clim et leurs enfants en Europe ou en Amérique du nord.
Cherchez l’erreur
Qu’attendez-vous donc de cette rencontre ??? N’oubliez pas qu’i y a séparation du pouvoir exécutif et judiciaire.
Ce que la cour constitutionnelle n’a pu faire en validant les requêtes des avocats de LD , croyez-vous que c’est à Talon de le faire ???
C’était juste une rencontre pour mettre en garde Boni Yayi sur d’éventuelles troubles à l’ordre public. Si troubles il y a ; il en serait le premier responsable.
Une sorte de chantage.
Cherchez l’erreur
trouble il y en aura certainement et le seul responsable serait la cour constitutionnelle.