La rencontre annoncée entre le président Donald Trump et son homologue Vladimir Poutine n’aura finalement pas lieu. Prévue à Budapest, elle devait porter sur les paramètres d’un arrêt des hostilités en Ukraine. La décision américaine de mettre fin à cette initiative résulte d’un point de blocage durable sur les conditions exigées par Moscou pour un cessez-le-feu.
Une négociation stoppée net
Selon le Financial Times, la diplomatie russe a adressé à Washington un mémo réaffirmant des demandes jugées inacceptables par les États-Unis : concessions territoriales de la part de l’Ukraine, réduction de ses capacités militaires et engagement formel qu’elle ne rejoindra pas l’OTAN. Le média indique également qu’un échange téléphonique entre le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le secrétaire d’État américain Marco Rubio a confirmé l’absence d’ouverture de Moscou sur ces points. À la suite de cet appel, les préparatifs du sommet ont été interrompus. Toujours selon le FT, Marco Rubio aurait signalé au président américain que la Russie n’avait montré aucune flexibilité.
Une initiative diplomatique fragilisée
Depuis son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump a exprimé sa volonté d’encourager une issue négociée au conflit russo-ukrainien. Il a rencontré le président ukrainien Volodymyr Zelensky en 2025 et s’était engagé à favoriser un échange direct avec Moscou. Cette démarche s’inscrivait dans la continuité de ses efforts déclarés pour obtenir un accord.
Malgré ces initiatives et une communication publique centrée sur la recherche d’une solution politique, l’annulation du sommet souligne l’absence de convergence possible avec les conditions formulées par la Russie. Aucune annonce n’a été faite concernant une reprogrammation. À ce stade, aucune évolution officielle des positions n’est constatée ; il pourrait être envisagé qu’un éventuel réengagement dépende d’un changement explicite dans les propositions ou attentes des parties, sans qu’un signe concret ne le confirme pour l’instant.




En Alaska, poutine avait expliqué pourquoi un cessez-le-feu ne servirait qu’à réarmer l’Ukraine. Trump semblait avoir compris
Les Ukrainiens et les Européens veulent un cessez-le-feu parce qu’ils se font massacrer. Il sveulent aussi « amener les Russes à la table de négociations » pour leur faire signer leur « plan de paix » qui est en fait une capitulation de la Russie.
Trump est donc revenu vers les Russes en disant : « Cesser-le-feu, match nul et ensuite discussion entre vous des modalités ». Soit la pire proposition qu’il pouvait faire aux Russes.
Les Russes ont dit NIET. Trump s’est rendu compte qu’il reviendrait bredouille de Budapest et a préféré jeter l’éponge.
Les Russes s’en fichent ; l’idée était de Trump et plus la guerre continue, plus l’Ukraine perd. Et les territoires perdus ne seront pas rendus !
Trump vient de aussi de rentrer bredouille de sa tournée en Asie. Modi et Un ont refusé de le rencontrer. Xi a lâché, temporairement, des bricoles en échange de réduction de droits de douanes et le Japon lui a mis un doigt sur les achats de pétrole russe.
Les Amères Loques ne font plus peur !