Un tribunal est censé être un lieu de droit et de sérénité. Mais à Tirana, en Albanie, la salle d’audience s’est transformée lundi en scène de violence, lorsque le juge Astrit Kalaja, magistrat de la cour d’appel, a perdu la vie sous les balles d’un homme qu’il devait juger. La scène dramatique a été rapportée par l’agence de presse AP
Une fusillade en pleine audience
Le drame s’est déroulé alors qu’un procès lié à une affaire de propriété était en cours. L’accusé, un trentenaire identifié par ses initiales E. Sh., a sorti un revolver et ouvert le feu sur le magistrat. Touché mortellement, le juge est décédé avant même de recevoir les soins nécessaires. Deux autres personnes présentes, un père et son fils, ont également été atteintes, mais leurs blessures ne menaceraient pas leur vie. Après avoir tiré, le suspect a tenté de s’enfuir. Son arrestation rapide par la police et la récupération de l’arme n’ont cependant pas suffi à apaiser le sentiment d’horreur laissé dans la salle d’audience.
Une tragédie qui réveille de sombres souvenirs
Ce type d’événement, rare mais terrifiant, rappelle d’autres épisodes où la justice a été prise pour cible. Aux États-Unis, en Pennsylvanie en 2014, un homme avait également ouvert le feu dans un tribunal, tuant une personne et semant la panique. Comme à Tirana, l’acte avait soulevé de sérieuses questions sur la sécurité des lieux censés incarner l’autorité de l’État. La comparaison entre ces épisodes met en évidence une inquiétude commune : la difficulté à protéger pleinement les magistrats, les avocats et les justiciables face à des accusés déterminés.
Quand la justice devient vulnérable
En Albanie, cet assassinat soulève d’innombrables interrogations. Comment une arme a-t-elle pu franchir les dispositifs de sécurité ? Quelle sera la réaction de l’appareil judiciaire, déjà fragilisé par des critiques récurrentes ? Au-delà de l’émotion, cette affaire révèle la vulnérabilité des tribunaux, symboles d’équilibre et de neutralité, soudain transformés en lieux d’insécurité.
La mort du juge Kalaja dépasse la tragédie individuelle : elle pose le défi de restaurer la confiance dans un système qui doit se montrer inébranlable. La justice, pour être crédible, doit être protégée autant que les citoyens qu’elle défend.




et alors les occidentaux soutiennent aussi l’Ukraine dans ses combats et alors revenir sur la question de
deux poids deux mesures