Reporters Sans Frontières (Rsf), a publié hier mercredi 25 avril 2018, l’édition 2018 du classement mondial de la liberté de la presse. Si le Bénin a conservé sa place de 78e sur 180 en 2017, le pays cette année a simplement dégringolé de six places dans le classement.
Il passe ainsi à la 84e place d’après le rapport. Une situation fortement liée à l’avènement au pouvoir de Patrice Talon, selon Rsf.
Le classement mondial de la liberté de la presse 2018 de Reporters Sans Frontières (Rsf), n’est pas en faveur du Bénin et de son premier dirigeant. Selon le rapport 2018 rendu public parcette organisation non gouvernementale internationale, hier mercredi 25 avril 2018, de 78e en 2017, le pays passe cette année à la 84eplace sur 180 pays, avec un score de global +0,16.
Dans son rapport, Reporters sans frontières indexe notamment le Président de la République, Patrice Talon, sur cette régression de six places. L’institution met en exergue la fermeture il y a un an de médias privés, en particulier la télévision Sikka Tv appartenant à l’opposant Sébastien Ajavon.
« Plus d’un an après la fermeture de plusieurs médias privés par la Haute autorité de la communication et de l’audiovisuel, une radio et deux télévisions ont finalement pu rouvrir en janvier dernier. Mais Sikka TV, qui appartient au principal adversaire politique du président Patrice Talon, est toujours privée d’antenne, malgré une décision de justice de mai 2017 demandant sa réouverture.», souligne Rsf dans son rapport.
La télévision nationale sur le banc des accusés
D’après Rsf, les activités de l’opposition ne sont plus couvertes par la télévision nationale depuis l’arrivée au pouvoir de Patrice Talon. «Depuis l’accession au pouvoir en mars 2016 du nouveau président Patrice Talon, les activités de l’opposition ne sont plus couvertes par la télévision d’État.», rapporte Reporters Sans Frontières.
Pour Rsf, les journalistes béninois continuent toutefois de