Grossesse tardive : le risque de ne plus être mère

De plus en plus, de nombreuses femmes deviennent mères après 40 ans. La plupart d’entre elles attendent de mener à bien leurs projets intellectuels et professionnels avant d’envisager d’avoir des enfants, créant ainsi des risques pour la mère et l’enfant.

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La grossesse tardive est celle qui intervient à partir de 30 ans et au-delà de 35ans.Un stock de pholécules est emmagasiné par l’enfant dès le ventre de sa mère. A l’âge de la puberté, la jeune fille libère donc un ensemble de pholécules qui s’agrandissent et évoluent pour donner l’ovocyte. En rencontrant un spermatozoïde, il sera fécondé. Ainsi, les jeunes filles qui ont très tôt leur règle, au fur et à mesure qu’elles avancent en âge, perdent beaucoup d’ovocytes que celles qui ont leur règle tardivement. Dans ces conditions, un mariage tardif peut diminuer la chance de procréer ou entrainer des complications. Hormis cette principale cause, plusieurs autres raisons justifient cette grossesse, notamment le mariage tardif, les études, la profession et la contraception.

Les femmes qui tombent enceinte tardivement s’exposent à des risques, comme la prématurité et la conception difficile ou impossible. Cette situation peut faire courir les plus folles rumeurs sur la femme, notamment en Afrique : la stérilité, la poisse, le mauvais œil. La femme peut, en plus, avoir des myomes. Aussi, peut-elle développer des fibromes. Et, la fertilité de la femme chute sérieusement à partir de 37 ans. Cette femme est susceptible de développer d’autres maux ou maladies, telles que les infections du col qui produisent des plaies, des tuméfactions ou des inflammations. En outre, la femme court le risque de l’hypertension artérielle, de la toxémie gravidique et du diabète.

Tout comme la mère, l’enfant aussi est exposé à des risques. Il peut être pouponné sans complication et mourir quelques temps après. Dans certains cas, il est né, mais n’est pas bien réanimé. Il y a également le risque d’anémie du bébé. Parfois, le bébé peut avoir une hypotrophie, c’est-à-dire qu’il est petit de taille et ne grandit pas. Le cas extrême, le bébé survit pendant que la maman meurt, un risque de mort néo-natale est possible. Les risques pour la société sont fâcheux.

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