Une sortie qui risque de faire du bruit. En effet, alors que les États-Unis sont plongés dans un shutdown qui dure maintenant depuis 33 jours, le ministre américain du commerce a réalisé une belle boulette. Interrogé sur le fait que des employés du secteur public allaient désormais à la soupe populaire, Wilbur Ross a assuré « ne pas comprendre », estimant que ces derniers pourraient demander un prêt.
Wilbur Ross, comparé à Marie-Antoinette
Une sortie qui a provoqué l’ire de centaines de personnes, notamment sur les réseaux sociaux. Il faut dire que son tacle n’est pas passé inaperçu, Ross estimant que l’excuse de la soupe populaire n’était clairement pas valable, des prêts garantis par l’État, à faible taux d’intérêt, étant disponibles. « Ces gens seront à nouveau payés quand la situation sera réglée », a-t-il d’ailleurs tenu à rappeler. Une sortie qui lui a valu d’être comparé à la reine de France, Marie-Antoinette qui, en 1789 aurait assuré que si le peuple n’avait pas de pain, il n’avait qu’à manger de la brioche.
« Ces propos sont effroyables et illustrent l’indifférence cruelle du gouvernement à l’égard des employés fédéraux », a commenté Chuck Schumer, l’un des deux patrons du clan démocrates au Congrès. Des propos qui semblent désormais n’être validé que par la garde rapprochée du clan Trump. Lara Trump, sa belle-fille ayant estimé que le fait de ne pas être payé faisait « un peu mal », mais en valait clairement le coup. De son côté, le conseiller économique de la Maison-Blanche, Kevin Hassett, a pour sa part, comparé la situation à des « vacances ».
Un shutdown qui agace 66% des américains
Une série de propos qui devraient continuer d’alimenter les polémiques. En effet, 66% des Américains sont désormais favorables à la fin du shutdown, financement du mur ou non. Parmi eux, de nombreux sous-traitants ayant des contrats avec les différents ministères américains qui, contrairement aux employés fédéraux, ne recevront aucune compensation. Suffisant pour que Trump se décide à revoir sa copie ? Visiblement, ce dernier ne souhaite pas craquer face au clan démocrate.
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