Dans une chronique publiée dans le journal Le Monde, Francis Kpatindé, le journaliste béninois et enseignant à Sciences Po Paris, a parlé de la rencontre du chef de l’Etat béninois avec les présidents d’institutions en avril dernier. Selon lui,« l’écrasante majorité des chefs d’institutions béninoises, ont » au cours des échanges, « désapprouvé (la décision du président Talon) d’organiser des législatives non inclusives ».
« Des médias locaux étonnamment éthérisés depuis trois ans »
Ils lui ont clairement fait part de leur « extrême réserve, sinon de leur franche opposition » assure le chroniqueur. Aujourd’hui, ces présidents d’institutions disent avoir « rencontré un mur » souffle l’enseignant à Sciences Po Paris, qui regrette que le numéro 1 béninois, « grand manitou de l’économie nationale » depuis plusieurs décennies, arrive à contrôler « désormais la totalité des pouvoirs et contre-pouvoirs inscrits dans la Constitution : l’exécutif, le législatif et l’autorité judiciaire sans oublier l’essentiel des médias locaux, étonnamment éthérisés depuis trois ans»
Et ils n’ont pas eu le courage de le dire à la face du peuple souverain. Tous des tenus par ____ oui. Pauvre cadres béninois.