Affrontement entre Eleveurs et agriculteurs au Bénin : 4 morts dont une fillette de moins d’un an

La transhumance des animaux continue de faire des victimes au Bénin. Un affrontement meurtrier a eu lieu à Akofodjoulé dans la commune de Dassa-Zoumè en fin de semaine écoulée selon les informations rapportées par Frisson radio. Tout est parti de la mort d’un peulh après une altercation avec un agriculteur. Le champ de l’agriculteur a été envahi par les bœufs d’un bouvier. 

Pour venger la mort de leur proche, des jours plus tard, les peulhs ont réagi promptement. Selon Le chef d’arrondissement d’ Akofodjoulé, Jules Dognimon joint au téléphone par Frisson Radio, «les peulhs sont venus (moins d’une dizaine) et ont commencé par tirer sur la population». «Ils ont brulé toutes les maisons qui sont là», a-t-il poursuivi. Le bilan fait par le chef d’arrondissement fait état de quatre morts dont une fillette de moins d’un an et des blessés. Il a indiqué que les corps sont actuellement à la morgue de Dassa-Zoumè.

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Le nombre des blessés reste inconnu pour l’heure puisque chacun d’eux est allé se soigner dans l’anonymat après la débandade. «Certains sont allés à Dassa-Zoumè, d’autres sont allés vers la zone de Kétou», a confié le chef d’arrondissement. Il a expliqué que c’est grâce à la police républicaine que la situation a été maîtrisée. Les forces de l’ordre ont bénéficié de l’appui des militaires puisque la situation a failli dégénéré. La population a vidé le village. Selon la police républicaine de Dassa-Zoumè, il a y eu déjà six arrestations et les enquêtes se poursuivent.

Une réponse

  1. Avatar de (@_@)
    (@_@)

    Excusez mon langage messieurs qui comprendront que je m’adresse à eux : c’est quoi ce bord… ?

    Il y a de vraie lacune dans le traitement de ce genre d’affaire qui est récurrent au Bénin. Qui établit et gère l’équivalent de la Loi de Programmation Militaire au Bénin ? Celle qui définit et met en oeuvre la Stratégie de défense des personnes et des biens ?

    – Les transhumances se font sur des axes connus et sont récurrents. Comment se fait-il qu’ils ne fassent pas l’objet de contrôles ?
    – Comment se fait-il que les pasteurs puissent se balader avec des armes sans que des contrôles systématiques n’aient lieu avant les incidents ?

    Tous ces aspects nous ramènent au même point : un pays n’est pas que chiffres et indicateurs financiers qu’on suit, mais leadership, vision et intérêt général qui guident. Qui permettent d’anticiper.

    On va faire simple sur le mode du commentaire de bar :
    L’armée serait plus utile sur le terrain à quadriller les zones de transhumance à date, avec des OPJ pour reprendre la main et embrayer sur les constats d’infractions et passer la main à la Justice le cas échéant.
    Plus utile que sous les murs des centres de pouvoirs ou à intimider les veilles d’élections…

    Là, nomades brigands ou troupes de choc: match nul-> carton sur les civils à protéger.

    « le béninois » ? Ce n’est pas la peine, il attendra…

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