Contrairement à la formation politique de Candide Azannaï, le Parti Communiste du Bénin a répondu favorablement à l’appel du chef de l’Etat relatif à un dialogue dans le but de trouver solution à la crise politique qui secoue le pays depuis quelques mois. Mais, la délégation conduite par le Premier Secrétaire du parti en la personne de Philippe Noudjénoumè dénonce déjà un certain nombre de choses qui ne sont pas de nature à déboucher sur une véritable sortie de crise. Dans un communiqué qu’il a rendu public ce mercredi 17 juillet, il a dans un premier temps fait le point des différents sujets qui doivent faire objet de discussion lors de cette rencontre. L’impression du leader du PCB est que « cette séance n’est nullement l’ouverture de « dialogue ».
Il n’y a pas de dialogue selon Philippe Noudjénoumè
Philippe Noudjénoumè fait en effet remarquer qu’il s’agit plutôt « d’une concertation à propos du statut juridique des partis politiques ». « Nous considérons que cet agenda, avec le contenu donné au « dialogue », est proprement inadéquat vu la gravité de la crise que traverse le pays du fait de la politique de la « Rupture » en œuvre depuis plus de trois ans. » indique-t-il. Pour le Parti Communiste du Bénin, l’urgence est que le gouvernement du président Talon revienne sur un certain nombre d’actions et d’actes qui ont été posés.
Il s’agit selon les responsables de la formation politique de revoir des lois à polémique comme celle qui a consacré la création de la CRIET, celle portant code pénal et bien d’autres. « Nous considérons que sans une mesure d’amnistie permettant la libération des détenus politiques et le retour au bercail de tous les exilés politiques, aucun dialogue n’est envisageable » martèle le communiqué.
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