Patrick Bruel : une supposée victime sort du silence

Patrick Bruel, acculé. En effet, la star de la chanson française est sous le feu des critiques après qu’une jeune femme ait dénoncé certaines de ses actions déviantes. Dans les faits, le chanteur est soupçonné d’être lié à une affaire d’exhibition survenue à l’occasion d’un massage que le chanteur a reçu en Corse.

Âgée d’une trentaine d’années, la plaignante a effectivement décidé d’écrire au procureur d’Ajaccio afin de raconter ce qui s’était passé près de huit ans plus tôt. Un nouveau signalement qui porte à trois, le nombre de sorties du genre. À ce stade, des auditions sont encore en cours alors que du côté du parquet de Perpignan, une enquête bien distincte a également été annoncée, enquête ouverte pour « agression sexuelle ».

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Bruel, accusé d’agression sexuelle

Installée en Espagne, la plaignante elle, affirme avoir reçu un message de la part d’une amie qui, au courant de son histoire, a fait le lien entre les différents articles de presse concernant les accusations dont Bruel faisait l’objet et le vécu de cette dernière. Aujourd’hui, avec le recul, la victime supposée a affirmé au Parisien qu’elle se sentait assez forte afin de dénoncer et de parler librement de ce qu’elle a dû traverser.

En 2011, le salon de massage dans lequel elle est employée collabore souvent avec un palace. Ce jour-là, c’est Patrick Bruel qui se fait masser. Problème, très vite, ce dernier semble vouloir se mettre à l’aise. « Il s’installe sur le ventre, mais refuse que je lui couvre les fesses. » affirme-t-elle ainsi, assurant que très intimidée, elle ne dit rien. « Puis il se retourne, et refuse encore une fois la serviette… » C’est alors qu’il demande à être massé au niveau des cuisses, du ventre. Selon les dires de la plaignante, le chanteur se saisira ensuite de ses mains afin de les diriger vers ses parties.

Des faits prescrits

Apeurée, elle décide de mettre fin au massage et, alors qu’elle rangeait son attirail, Bruel serait arrivé derrière elle, avant de lui attraper les poignets, nu. « Je me suis énervée et lui ai demandé de me lâcher ». Une scène dont il lui faudra du temps pour se remettre. Huit ans plus tard, celle-ci a donc décidé de dénoncer, souhaitant « libérer la parole ». Si les faits sont prescrits, la jeune femme elle, compte bien faire tout ce qu’elle peut afin que la justice enquête du mieux possible.

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